Elle raconte ce traumatisme dans le livre Appelez-moi Li Lou, paru en 2005. Enfin une caractéristique singulière de son répertoire est le fait qu'il comporte de nombreuses chansons de voyage, ou évoquant une contrée éloignée : Les Lacs du Connemara, Afrique adieu, Musulmanes…. Meteo Hortonville - Etats-Unis (Wisconsin) ☼ Longitude : -88.64 Latitude : 44.33 Altitude : 246m ☀ Avec une superficie de 9,4 millions km carrés et 302 millions d'américains les Etats-Unis sont le 4ème pays le plus vaste du monde et le 3ème pays Nicolas Sarkozy, alors maire de Neuilly-sur-Seine, se charge de les unir dans sa mairie[97]. Le journal L'Humanité a employé ouvertement à l'encontre de Sardou le terme de fasciste[Cit. Michel Sardou prend la décision d’annuler les deux derniers concerts de sa tournée[10]. Ainsi, après avoir un temps soutenu Nicolas Sarkozy[112], il s'est finalement déclaré déçu par son action lors de son quinquennat, lui reprochant d'avoir beaucoup promis et peu tenu[113]. Le chanteur s’en est pourtant toujours défendu en prétendant illustrer la loi du talion[33]. Comme un acteur va jouer un curé, un pédéraste, un aubergiste, moi je joue un vieux marié, un bateau, un prince. Il dit ainsi, en 1989, à propos du Temps des colonies : « Le ciel m'est tombé sur la tête. « […] Les philosophes, les imbéciles, Il déclare en 2013 que « s'[il] avait 25 ans, [il] quitterait la France »[108]. C'est vrai que c'est une chanson sur un homme qui a tous les emmerdements possibles avec le fisc, et c'est vrai que Bernard Tapie a accumulé en une seule année tout ce qu'on peut accumuler d'emmerdements avec le fisc et la justice […]. Michel Sardou se défend de prendre fait et cause pour la peine de mort, déclarant que la chanson ne parle que d'un père qui revendique la loi du talion, mais qu'elle ne reflète en rien une opinion personnelle[144]. Face aux incompréhensions que la chanson suscite, Sardou demande lui-même le retrait de sa commercialisation en format 45 tours[32]. »[98]. ». Cette chanson reste à ce jour son plus gros succès radiophonique[20], l'album du même nom restant 21 semaines en tête des ventes[21], un record pour l'époque. » Après cet épisode, il annonça en 2011 que pour la prochaine présidentielle, tout était possible, même qu'il vote à gauche[114], mais il vota blanc finalement[115]. Pendant les années 1980, Michel Sardou voit sa popularité se pérenniser. La journaliste, qui allait rejoindre son véhicule le soir du 24 décembre 1999, est victime d'un viol collectif[99]. Jouer, c'était une envie. Moi, demain, si j'ai un peu de pognon, je m'inscris, je passe à la télé et je propose un programme, c'est ridicule[116] ! Après avoir habité en Corse, à Miami et à Megève, Sardou réside depuis 2010 dans un manoir du XVIe siècle situé à Benerville-sur-Mer[104],[105], dans le Calvados, près de Deauville. Les albums Selon que vous serez, etc., etc. Pour la première et dernière fois dans un récital parisien, « En remontant loin l'arbre généalogique des Sardou, dont le nom renvoie à « sarde » ou « originaire de, « La chanson sort en 1986. Mais c'est surtout la violence des Villes de solitude (1973) qui marque, à l'époque, les esprits. Il y interprète un couplet entier. En 2004, il signe un contrat auprès de la major du disque Universal Music, ce qui permet la sortie d'un nouvel album intitulé Du plaisir ainsi que sa participation en tant que parrain à l'émission Star Academy diffusée sur TF1. En France, mais des idées, ça on en a. Le sexisme supposé de Sardou peut donc se résumer ainsi : « Ne manque à ce tableau que le sexisme, ou la phallocratie, comme on voudra. C’est-à-dire qu’avec la gauche les gens s’imaginent que les petits vont grandir et les gros vont maigrir, et en fait, c’est les gros qui maigrissent et les petits qui maigrissent encore plus, « Il n'est pas charismatique. Ces chansons et journaux incitent à la haine et à la violence. Moi monsieur, j'ai eu la belle vie, Au temps béni des colonies. En France, mais des idées, ça on en a. Nous on pense, On pense encore à toi, oh Bwana. Ce sont des rôles que je me distribue. », « Pas sûr que Michel Sardou vote pour Nicolas Sarkozy aux élections », « Michel Sardou : "Arnaud Montebourg n'a pas tort…" », Organisation du traité de l'Atlantique nord, Les Saints et les stars : le texte hagiographique dans la culture populaire : études, Décret du 31 décembre 2020 portant promotion dans l'ordre national de Légion d'honneur, Liste des artistes français ayant vendu le plus de disques, Sardou, ses plus grandes chansons (volume 2), Les 100 plus belles chansons de Michel Sardou, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Michel_Sardou&oldid=179647512, Commandeur de la Légion d'honneur promu en 2020, Naissance dans le 18e arrondissement de Paris, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des bases relatives à la musique, Page pointant vers des bases relatives à l'audiovisuel, Page pointant vers des bases relatives au spectacle, Portail:Biographie/Articles liés/Culture et arts, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Michel Sardou reçoit également le titre de commandeur du Croissant d'or de la part de la. Des voix féministes, dont le Mouvement de libération des femmes, s’élèvent contre les chansons Les Villes de solitude, où Sardou se mettant dans la peau d'un homme sous l'emprise de l'alcool, chante « J'ai envie de violer des femmes, de les forcer à m'admirer » et Les Vieux Mariés, au ton perçu comme patriarcal en raison des vers suivants : « Tu m'as donné de beaux enfants, tu as le droit de te reposer maintenant »[22]. Pour ses détracteurs, Michel Sardou serait principalement sexiste, homophobe et fasciste. Dis-nous ce que t'as pas, on en a. Sardou pousserait donc sa phallocratie au point de faire l'apologie du viol dans ses chansons ; cependant, au sujet des Villes de solitude, Sardou dit se mettre dans la peau d'un jeune homme désabusé qui noie son ennui dans l'alcool et exprime alors des fantasmes brutaux[144]. Selon des féministes, Sardou défendrait dans ses chansons des valeurs patriarcales, voire phallocrates, machistes. Nous on pense, Moi monsieur j'ai fait la colo. Dakar Conakry Bamako. 16]. Il semble que Sardou ait été profondément marqué par son service militaire (Le Rire du sergent, Encore deux cents jours) et que la guerre soit un sujet qui l'interpelle (Les Ricains, Si j'avais un frère au Viêt Nam, La Marche en avant, Verdun, La Bataille…). Cet amalgame de thèmes empruntés à différents genres de chansons opposés empêche de le circonscrire dans un style bien précis, mais forge son identité artistique. C'est une étiquette qui lui est très tôt accolée dans sa carrière, dès Les Ricains en 1967, chanson que ceux qui, de France, soutenaient la cause communiste du Nord Viêt Nam (Union des jeunesses communistes marxistes-léninistes, entre autres) ont interprétée comme étant une prise de position en faveur de l'implication des États-Unis dans la Guerre du Viêt Nam, même si les paroles n'y font pas explicitement référence (le contexte historique veut qu'en 1966 le général de Gaulle ait fait sortir la France du commandement intégré de l'OTAN[149]) : « Si les Ricains n'étaient pas là Cette chanson qui est une charge contre le mouvement hippie lui offre un premier passage à la télévision, durant lequel il est confronté à un jury, dans lequel figure l'acteur Jean Yanne. En novembre 1975, sort le 45 tours Le France, chanson dans laquelle Sardou s'exprime au nom du paquebot du même nom, à cette époque amarré à un quai du port du Havre, alors que le gouvernement de Jacques Chirac a annoncé mettre fin à la prise en charge de son déficit : « Ne m'appelez plus jamais France / La France, elle m'a laissé tomber », chante-t-il. Michel Sardou [miʃɛl saʁdu][N 1] .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter, né le 26 janvier 1947 à Paris, est un chanteur et comédien français. On pense encore à toi, oh Bwana. Au temps béni des colonies. L'un de ses chevaux remporte le Prix de Louvigny en 2015[103]. En dépit des explications apportées, les vers incriminés sont encore parfois accusés d'« entretenir la culture du viol », y compris par certains reconnaissant par ailleurs le caractère « visionnaire » de la chanson au sujet d'une société qui engendre de la violence dans le contexte des crises économiques et sociales marquant la fin des Trente Glorieuses[145]. Les chansons de combat commençaient à me fatiguer. Le 21 octobre 2017, France 2 diffuse Michel Sardou – Le Dernier Show, une émission présentée par Stéphane Bern et dans laquelle Michel Sardou donne ce qui est annoncé comme sa dernière prestation musicale télévisuelle. La relative discrétion du chanteur, par rapport aux deux décennies qui ont précédé, s’explique en partie par sa rupture avec ses principaux collaborateurs (Pierre Delanoë pour les paroles et Jacques Revaux pour les compositions), ainsi que par une priorité nouvelle donnée à ses activités d'acteur. Très jeune, il est élevé dans le petit village de Kœur-la-Petite dans la Meuse par une nourrice qui exerce la profession de garde-barrière[6], Marie-Jeanne, à qui il dédie la chanson Marie ma belle en 1994[5]. Point n'est besoin de chercher très loin. On pense encore à toi, oh Bwana. Le duo avec le chanteur québécois Garou, La Rivière de notre enfance, lui ouvre à nouveau les portes des principales radios musicales généralistes. Il le rencontre pour la première fois en 1963, sur le tournage du film D'où viens-tu Johnny ?, auquel participe son père Fernand Sardou. Après l'élection de François Hollande, il annonce qu'il aurait finalement préféré un second mandat de Nicolas Sarkozy[116],[117]. Il revendique également avoir voulu « faire du Brel » au tout début de sa carrière, pendant l'époque antérieure aux Bals populaires[Cit. Au temps béni des colonies. Les mots sont souvent simples, issus du langage courant, éventuellement familier, Sardou n'hésitant pas, parfois, à l'emploi de jurons (« Le monde est moins beau qu'il n'est con » – Le Prix d'un homme, 1978 – « Je ne peux pas te traiter de putain, parce que je suis loin d'être un saint » – Déborah, 1979). Les mois les plus chauds sont généralement juillet et août, avec une température moyenne de 20 °C, tandis que les mois les plus froids sont janvier et février, avec une moyenne de -1 °C. Michel Sardou ; Richard Melloul, « En chantant », Flammarion, 2012. Profitez pleinement de votre séjour de luxe à Mercer : renseignez-vous sur le climat de la région au moment de réserver votre voyage ! Je vous le dis. »)[82]. Il enregistre l'album J'habite en France, dont est extrait le 45 tours qui devient son premier grand succès radiophonique et commercial : Les Bals populaires. Au cours des années 1970, nombreuses sont ses chansons marquées par l'influence du « chant de Hallyday » : Tuez-moi, Les Villes de solitude (1973), J'ai 2000 ans, Le bon temps c'est quand (1974), La Tête assez dure (1978), il n'est pas jusqu'à Un accident (1975) ou J'accuse (1976), qui ne soient dans cette veine « hallydayenne », cette singulière façon de donner de la voix. On savait à quoi on s'attendait. Le 11 mars 1977, l'écrivain et polémiste Jean Cau prend la défense de Sardou dans Paris Match, dans un style teinté d'ironie à l'égard de ses détracteurs, et rapportant le climat de violence qui règne alors autour du chanteur[36]. Oui un fasciste, qui à coups de millions, avec l'appui des grands medias, essaie de répandre son venin […] D'un côté, il exalte le mépris de la femme et le crime […] et de l'autre, il appelle au lynchage dans, « Alors, Sardou fasciste ? 20]…. arabhumanrights.org. Entre la priorité de la reconstruction des bâtiments et la vigilance sanitaire envers les enfants au temps du rationnement, les premiers jalons d’une politique publique des colonies sont posés. La chanson met définitivement le feu aux poudres. Crédit Photo. On pense encore à toi, oh Bwana. Au temps béni des colonies […] Cela s'explique en partie par la régularité de ses collaborations avec les paroliers Pierre Delanoë et Didier Barbelivien, gardiens d'un certain classicisme de la chanson française. Doté d'une voix timbrée particulièrement imposante dans le registre de poitrine, Sardou affirme posséder une tessiture de ténor[127],[128], bien qu'il confesse qu'en prenant de l'âge, elle s'est abaissée davantage vers une tessiture de baryton[128],[129]. Au temps glorieux de l'A.O.F. Dis-nous ce que t'as pas, on en a. Y a pas d'café, pas de coton, pas d'essence En France, mais des idées, ça on en a. Nous on pense, On pense encore à toi, oh Bwana. J'entre ainsi dans un rôle comme le ferait un comédien. Il partage les planches avec, entre autres, Anna Gaylor (initialement, Françoise Bertin tenait le rôle mais, souffrante, elle fut hospitalisée après quelques représentations avant de décéder le 27 octobre 2014[80]) et Florence Coste. Le père de Michel Sardou, Fernand Sardou, meurt le 31 janvier 1976[26]. Ils divorcent en 1977. Moi monsieur j'ai fait la colo Dakar Conakry Bamako Moi monsieur j'ai eu la belle vie Au temps b? 7], en même temps que « chanteur engagé » (terme que par ailleurs il récuse[124]), ce qui peut s'apparenter au paradoxe (voir au besoin l'article « Musique populaire »). Il y a autant de place que l’on veut pour jouer dans les bois, courir, danser sous les lumières multicolores, camper et faire des feux de camp, créer des spectacles époustouflants, se déguiser et relever des défis ensemble ! Ce sont essentiellement les chansons de Michel Sardou, souvent à cause de quelques vers, de quelques mots, mais aussi parfois du fait d'idées exprimées, de prises de positions, qui sont à l'origine des griefs portés contre lui. Mais cette existence ne dure pas, et il passe son enfance à suivre ses parents dans les cabarets parisiens où ils se produisent et assiste à leurs tournées[6], ce qui représente une passion pour lui. Dis-nous ce que t'as pas, on en a. », « J'aurais bien aimé le défendre, Bernard […] ! Il soutient en effet ne pas chercher à transmettre de message politique ou idéologique à travers ses textes et affirme par conséquent que les réactions passionnées et politisées qu'ils ont pu susciter sont injustifiées et erronées, car en décalage avec ses intentions : « Je ne me rendais pas bien compte non plus de la portée des chansons. On pense encore à toi, oh Bwana. Check out Le temps des colonies by Various artists on Amazon Music. Cinq numéros paraissent entre le 1er janvier et le mois de juin 1976. L'événement est retransmis en direct sur Europe n°1 et sur FR3[28]. Cependant, le chanteur a su adapter son style à chaque époque et intégrer les nouvelles sonorités à son identité musicale. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle C'est pour ça que pour moi, la variété n'est pas quelque chose de rabaissant. Dans le documentaire Qui êtes-vous Michel Sardou ? Au temps béni des colonies. », « Il est inutile de préciser que le concert aura quand même lieu, Michel Sardou n'étant pas un tueur d'enfants, mais un simple chanteur de variétés. En signe de rétorsion, Valéry Giscard d'Estaing lance contre lui une procédure de redressement fiscal, comme l'explique plus tard le chanteur[25]. Y'a pas de café, pas de coton, pas d'essence Dans les années 1990, Michel Sardou se fait plus discret sur les ondes. de René Clément en 1965, Michel Sardou décroche un premier contrat avec la maison de disques Barclay Records. De plus en plus nombreux sont ceux qui répondent : un fasciste. Par l'aspect éclectique de son répertoire, Sardou n'est l'héritier décelable d'aucun chanteur français en particulier. Par la grande diversité des styles explorés et des thèmes abordés, Michel Sardou est difficile à classer dans une catégorie précise. Il est d'origine provençale par son père et parisienne par sa mère. Sardou n'a jamais caché non plus son admiration pour Charles Aznavour ni l'influence que celui-ci a pu avoir sur son œuvre. Moi Monsieur, j'ai eu la belle vie En France, mais des idées, ça on en a. Il est très rancunier. Le texte de la chanson est inspiré par un éditorial de Louis Pauwels paru dans Le Figaro Magazine et intitulé « Lettre à l'être »[55], dans lequel l'auteur exprime ses regrets de ne pas avoir pu répondre à un jeune lui demandant : « Faut-il désespérer ? Selon que vous serez, etc., etc., elle, fait explicitement référence à la morale de la fable de La Fontaine Les Animaux malades de la peste. Au terme de la tournée, le 3 février 1990, il reçoit une Victoire de la musique pour avoir fédéré le plus grand nombre de spectateurs[6]. Moi, demain, si j'ai un peu de pognon, je m'inscris, je passe à la télé et je propose un programme, c'est ridicule, « Rouge comme le sang de Rimbaud coulant sur un cahier », « cette étoile au cœur de ce dormeur couché », « Quand je tiens dans mes bras une femme trop fière / Qui se refuse à me donner un peu plus que le nécessaire […] », « Chaque femme, à l'heure de succomber / Entre mes bras trop maigres, semble me murmurer / "Au suivant ! Bien qu'il soit toujours considéré comme un des principaux « chanteurs de droite »[107] français (certaines de ces chansons lui ayant d'ailleurs valu d'être taxé de « fasciste », voir plus bas), Michel Sardou cite Pierre Mendès France et François Mitterrand parmi ses hommes politiques préférés : « Mes hommes politiques préférés sont morts : de Gaulle, Mendès, Mitterrand[108].
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