d'origine nucléaire, la puissance nucléaire installée dans des pays en voie de développement à économie de marché devrait se situer entre 200 et 300 GW(e) en l'an 2000. En 1991, l'Iraq a les plans d'une bombe A et un stock d'uranium hautement enrichi utilisable dans un réacteur de recherche. Le nucléaire ne représente pourtant actuellement qu’environ 2 % du mix électrique en Chine et encore moins en Inde. Privé en 1946 de l'aide américaine par l'Atomic Energy Act of 1946 (en), le Royaume-Uni n'en poursuit pas moins sans délai son programme nucléaire. https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_production_d'énergie_nucléaire Elle provient de 56 réacteurs de différents niveaux de puissance constituant un parc réparti sur l'ensemble du territoire. En mars 1963, Kennedy exprime publiquement sa crainte que, dans les années 1970, jusqu'à 25 nations aient des armes nucléaires[14]. La Russie n’est pas en reste. Au début de l’année 2020, le parc nucléaire civil mondial comptait 442 tranches nucléaires dans 31 pays. Lorsque l'Inde fait exploser cinq bombes nucléaires du 11 au 13 mai 1998, le Pakistan réplique immédiatement par six essais entre le 28 et le 30 mai 1998, démontrant ainsi la maturité de son programme et que sa principale raison d'être est de dissuader l'Inde[62],[29]. En 1968, le roi Idris Ier de Libye, pro-occidental, signe le TNP. Pays détenteurs, nombre d'ogives et date clés, Le Figaro revient sur cinq points essentiels de la puissance nucléaire dans le monde. En Irak, au début des années 1970, Saddam Hussein lance un programme d'armes nucléaires. 2017, When Did (and Didn't) States Proliferate? Ainsi, les États-Unis ignorent le programme d’armes nucléaires du Pakistan en raison du rôle de ce pays dans la lutte contre les forces soviétiques en Afghanistan. Les pays détenteurs de la force nucléaire possèdent 13 865 ogives, soit 600 de moins que début 2018, selon le rapport publié lundi 17 juin par l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). En outre, 30 nouveaux États signent le TNP au cours de la décennie, dont la Corée du Nord[14]. C'était notre position, c'est notre position, cela restera notre position. La création d'une zone exempte d'armes nucléaires au Moyen-Orient est au point mort depuis qu'en 1995 une résolution en ce sens est adoptée dans le cadre de la conférence quinquennale d'examen du TNP[c]. En compensation, les États-unis recherchent avec la RFA des solutions de partage nucléaire dans le cadre de l'OTAN qui butent sur le fait qu'in fine le contrôle des armes nucléaires reste toujours entre les mains des Américains quel que soit le schéma de partage envisagé. Comme le montre notre infographie, ce chiffre permet tout de même à l'Hexagone d'occuper le rang de troisième puissance nucléaire mondiale, à peu près au même niveau que la Chine, seule puissance nucléaire à avoir augmenté son arsenal ces dernières années et dont le stock réel reste difficile à estimer. En parallèle, Kadhafi a des contacts secrets depuis 1999 avec l'Ouest en vue de la levée des sanctions économiques qui frappent le pays. Héritière de l'URSS, la Russie est en crise durant toute la décennie 1990 et ne joue plus un rôle déterminant sur la scène internationale, bien qu'elle conserve l'arsenal nucléaire soviétique[20]. En janvier 2018, neuf États – États-Unis, Russie, Royaume-Uni, France, Chine, Inde, Israël, Pakistan, Corée du Nord – possèdent environ 14 465 armes nucléaires, dont 3 750 déployées avec des forces opérationnelles et près de 2 000 maintenues en état d’alerte élevée. On sait peu de choses sur leurs armes atomiques et l’arsenal du pays. Les États-Unis n'ont pu empêcher le Royaume-Uni, associé un temps au projet Manhattan, de poursuivre seul son programme nucléaire, puis la France de conduire son programme nucléaire militaire avec un haut degré de priorité à partir de 1954 sans l'aide américaine. Dans les années 2010, le pays possède 225 têtes nucléaires portées par ses seuls SNLE depuis le retrait de la composante aérienne[64],[65],[66]. Israël fabrique, probablement avant la guerre des Six Jours en 1967, trois bombes nucléaires rudimentaires mais susceptibles d'être larguées d'avion[4]. Cette montée de la rivalité entre Ryad et Téhéran alimente les spéculations sur la façon dont l'Arabie saoudite réagirait au programme nucléaire de l'Iran. Elle ne possède en 2019 ni les infrastructures, ni les compétences technologiques pour développer par elle-même des armes nucléaires. L'Italie entreprend un programme nucléaire civil ambitieux et, entre 1950 et 1975, un programme militaire concentré sur la propulsion nucléaire navale et le missile balistique alfa, mais limité sur la bombe, car les autorités politiques privilégient la voie de la participation très active aux plans nucléaires des États-unis dans le cadre de l'OTAN, espérant se faire une place dans les processus de décision[g]. Début 2020, la Corée du Nord continue de développer son arsenal de bombes nucléaires et de missiles balistiques, et la Corée du Sud renforce sa défense antimissile[31],[32]. Après la guerre froide, le Royaume-Uni s'oriente vers une politique de stricte suffisance. Les négociations en vue d'un accord définitif reprennent et se concluent par l'adoption d'un Plan d'action global commun (PAGC) en juillet 2015, souvent identifié par son nom en anglais Joint Comprehensive Plan of Action (JCPoA). Les cinq États dotés d'armes nucléaires[b](EDAN) s'engagent à ne pas transférer d'armes nucléaires aux États non dotés (ENDAN) et à ne pas les aider à en fabriquer ou à en acquérir. En 2011, Les responsables du renseignement américain déclarent que l'Iran n'a pas encore décidé de développer des armes nucléaires, mais garde cette option ouverte en accélérant ses activités d'enrichissement, ce que l'AIEA confirme. La France crée le Commissariat à l'énergie atomique dès 1945, mais ce n'est qu'en 1954 que le gouvernement de Pierre Mendès-France ouvre la voie au programme nucléaire militaire français, orientation confirmée en 1958 par Charles de Gaulle peu après son retour au pouvoir. Comme les États-Unis, elle poursuit la réduction de son arsenal nucléaire dans les années 1990 et 2000. Les États-Unis conservent leur position de pays le plus puissant du monde. le nuclÉaire en france En France, le nucléaire est la 1ère source de production et de consommation d'électricité. Même si des divergences de vues existent, ces trois États sont les piliers de l'Alliance atlantique garante de la sécurité du monde occidental. C'est le cas des pays d'Europe de l'Ouest dont l'Allemagne[6] et l'Italie[7] via l'Alliance atlantique ou du Japon via une alliance bilatérale[8]. De nouvelles sanctions sont adoptées en 2010 par le Conseil de sécurité. Le premier essai nucléaire français, Gerboise bleue, est effectué en 1960 dans le Sahara algérien[51]. Le Brésil mène entre 1975 et 1990 un important programme nucléaire civil, en parallèle duquel un programme nucléaire militaire est également conduit. De plus, le régime souhaite se montrer aux yeux des autres pays comme une puissance nucléaire « normale et responsable ». L'Afrique du Sud est le seul pays à avoir construit des armes nucléaires puis à les avoir démantelées volontairement[26]. Quelles sont les 10 pays les plus puissants en terme d'armes nucléaires? Désarmement nucléaire : utopie ou objectif à long terme ? Mais, en échange de la garantie de sécurité qu'ils leur accordent, les Américains ne veulent pas que d'autres pays alliés du Bloc de l'Ouest, en Europe comme en Asie, ne deviennent à leur tour des puissances nucléaires. En 2018, le stock est d'environ 150 têtes nucléaires. Pourtant, la capacité qu'aurait l'Irak à s'équiper d'armes nucléaires en quelques années est mise en avant par l'administration Bush pour justifier l'invasion de l'Irak en 2003. En 2006, le Conseil de sécurité vote les premières sanctions contre l'Iran, suivies d'autres en 2008. L'acquisition de vecteurs capables d'emporter une charge nucléaire n'est pas difficile puisque le commerce des missiles n'est pas couvert par le traité sur la non-prolifération nucléaire. En 2011, l'électricité d’origine nucléaire représente un peu plus de 12 % de l’électricité mondiale, et 5,3 % de l’énergie totale consommée dans le monde[1]. La déclaration conjointe de l'Argentine et du Brésil de ne poursuivre la technologie nucléaire qu'à des fins pacifiques apaise les craintes d'une course aux armements nucléaires entre les deux principales puissances régionales. », « Israël ne sera pas le premier pays à introduire l'arme nucléaire au Proche-Orient. En septembre 1979, un satellite Vela détecte une explosion nucléaire de faible puissance (2 à 4 kt) au large des côtes d'Afrique du Sud, dont Pretoria nie être l'auteur. La recherche d'accords de limitation des armes nucléaires est un des thèmes sur lesquels les Nations unies sont les plus actives tout au long de la guerre froide. L'Argentine adopte alors une politique de soutien complet à la non-prolifération nucléaire[73],[93]. La Conférence du désarmement à Genève[36] et la Commission du désarmement de l'ONU[37],[34]. 5 puissances nucléaires officielles : - les Etats-Unis (avant 1945) - la France (1960) - le Royaume-Uni (1952) Les dirigeants de la République islamique d'Iran relancent le programme en 1984. L'Allemagne de l'Ouest entreprend un vaste programme nucléaire de recherche et de production d'énergie au milieu des années 1950 et met en service un premier réacteur de recherche en 1957. Bien qu'Israël n'ait jamais reconnu publiquement l'existence de son programme nucléaire, certains observateurs estiment que le gouvernement israélien aurait envisagé un essai nucléaire pendant la guerre des Six Jours de 1967. La Syrie ratifie le TNP dès 1969. En 2014, elle représente 10,8 % de la production mondiale d'électricité[2]. La Corée du Nord est le seul pays qui ait acquis l'arme nucléaire après avoir ratifié le TNP, qu'elle a toutefois dénoncé en 2003. L'Agence brasilo-argentine pour la comptabilité et le contrôle des matières nucléaires (ABACC) est créée en vertu de l'accord entre l'Argentine et le Brésil pour l'utilisation exclusivement pacifique de l'énergie nucléaire[92]. Le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) entré en vigueur en 1970 est l'instrument principal de la communauté internationale pour empêcher la prolifération et contrôler l'usage civil des matières et des technologies nécessaires au développement d'armes nucléaires. La Chine est aujourd’hui, clairement, la puissance montante dans le nucléaire civil. Bien que l'Iran continue de respecter les termes du JCPoA et que les Européens continuent d'en soutenir la mise en œuvre, les États-Unis se retirent de l'accord en 2018 et mettent en place de nouvelles sanctions très sévères qui pénalisent fortement l'économie et la population iraniennes. Le traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE) signé en 1996 n'est toujours pas ratifié. Principales sources d'informations en l'absence de source officielle israélienne, les sites spécialisés NTI et Bulletin of the Atomic Scientists, ainsi qu'un article paru dans Der Spiegel en 2012, font aussi état de ce que les sous-marins de la Classe Dolphin acquis en Allemagne ont été équipés par les Israéliens de missiles de croisière à tête nucléaire[e],[4],[60],[61]. Au cours de cette décennie, l'Iran commence à acquérir secrètement des technologies liées à l'enrichissement d'uranium auprès de fournisseurs pakistanais[14]. Ce n'est qu'au seuil du XXIe siècle, refusant toujours de signer le TNP, que l'Inde et le Pakistan deviennent en 1998 les 7e et 8e puissances nucléaires mondiales[28],[29]. Dans le tableau ci-contre figurent les huit États qui ont poussé loin leur programme nucléaire militaire : Afrique du Sud, Brésil, Corée du Sud, Iran, Irak, Libye, Syrie et Yougoslavie. À la fin des années 1970, le pays possède un stock de 500 bombes nucléaires mises en œuvre par la RAF et les SNLE Resolution de la Royal Navy. Dans son discours spectaculaire dit Atoms for Peace du 8 décembre 1953 devant l'Assemblée générale de l'ONU, le président Eisenhower propose qu'une partie des matières fissiles permettant de produire des bombes nucléaires soit mise sous contrôle d'une Agence internationale de l'énergie atomique sous les auspices de l'ONU[11],[12]. German Historical Institute Washington, D.C. Persee.fr (article paru dans Annuaire français de droit international), Berlin Information Center for Transatlantic Security (BITS.de), Mission permanente de la France auprès de la Conférence du désarmement à Genève, Liste des États dotés de l'arme nucléaire, Organisation du traité de l'Atlantique nord, Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, Liste des traités de contrôle et de limitation des armements, bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki, Dissuasion et prolifération nucléaires pendant la guerre froide, relations entre les deux pays se détériorent, Traité d'interdiction partielle des essais nucléaires, Traité de désarmement sur le fond des mers et des océans, Traité d'interdiction complète des essais nucléaires, Accord de Vienne sur le nucléaire iranien, Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, Agence internationale de l'énergie atomique, traité d'interdiction partielle des essais nucléaires, traité sur la non-prolifération nucléaire, traité d'interdiction complète des essais nucléaires, Dissuasion et prolifération nucléaires au XXIe siècle, régimes multilatéraux de contrôle des exportations, Régime de contrôle de la technologie des missiles, Code de conduite de La Haye contre la prolifération des missiles balistiques, traité sur l'interdiction des armes nucléaires, Corée du Nord et armes de destruction massive, Histoire du programme nucléaire militaire de la France, programme nucléaire de recherche et de production d'énergie, Arabie saoudite aurait un accord avec le Pakistan, bombarde le réacteur nucléaire irakien à Osirak, The Causes of Nuclear Weapons Proliferation 2011, Tertrais - La dissuasion nucléaire française après la guerre froide 2000, Tertrais - La France et la dissuasion nucléaire 2017, L’arme nucléaire dans le monde, 50 ans après l’adoption du Traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP) 2018, Global nuclear weapons inventories, 1945–2013, Maîtrise des armements et missiles : quelles perspectives après la disparition du Traité FNI ? Ce contexte est propice à de nouvelles avancées de contrôle et de limitation de la prolifération nucléaire : le traité de Bangkok et le traité de Pelindaba instituent deux nouvelles zones exemptes d'armes nucléaires, respectivement en Asie du Sud-Est et en Afrique, et surtout le traité d'interdiction complète des essais nucléaires qui constitue une barrière d'entrée supplémentaire à l'accès au nucléaire est signé en 1996. La dernière modification de cette page a été faite le 20 septembre 2020 à 10:55. Fin 1971, la troisième guerre indo-pakistanaise s'achève par l'indépendance du Pakistan oriental sous le nom de Bangladesh. Le fait que les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU aient voulu détenir l'arme nucléaire illustre le fait que la posséder est perçu avant tout comme une condition sine qua non pour peser dans les relations internationales. La France est la deuxième puissance nucléaire au monde, après les Etats-Unis. Vendredi 7 février 2020, le président français a exposé sa vision de la stratégie de défense et de dissuasion nucléaire française. À l'Est, les Soviétiques aident à partir de 1955 les Chinois à mener leur programme nucléaire démarré depuis 1952, mais ils stoppent toute assistance en 1959 lorsque les relations entre les deux pays se détériorent fortement. Mais des succès sont aussi enregistrés. L'amélioration de son environnement de sécurité joue un rôle déterminant dans la décision de l'Afrique du Sud de démanteler son programme d'armes nucléaires, effective en 1991. La plus grande puissance militaire musulmane possède une économie et une population inférieure à sa rivale Inde, mais à créer un « équilibre de la terreur » en Asie du Sud. Les négociations, que les Soviétiques acceptent d'ouvrir fin 1953 sur ces propositions, aboutissent fin 1956 au vote des statuts de l'AIEA à l'ONU[13]. Les recherches sont progressivement stoppées entre 1967 et 1970, année de ratification du TNP[19]. Après adoption par l'Assemblée générale de l'ONU, le TNP est ouvert à la signature le 1er juillet 1968. Le renseignement U.S estime le stock d'armes nucléaires à environ 80, même si Israël dispose d'une quantité de plutonium suffisante pour équiper 115 à 190 têtes nucléaires[59]. L'Arabie saoudite ratifie le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) en 1988. Les États-Unis et l'Union soviétique entament une course aux armements nucléaires qui dure jusque dans les années 1980 et ne connaît une certaine modération que durant les dernières années de la guerre froide. 3 pays sont sur le seuil de l’arme nucléaire (Japon, Iran, Corée du Nord), 1 seul pays la posséderait « illégalement » au terme du droit international (Israël). En 1998, l'Inde procède à cinq explosions atomiques et dispose aussi d'avions la dotant d'une capacité nucléaire opérationnelle[55],[28]. Tout espoir sérieux d'élimination des armes nucléaires est complètement abandonné au début des années 1950. Elle initie en 1971 un projet d'explosion nucléaire civil pour emploi dans l'industrie minière, autorisé par l'article V du TNP, bien que sur le plan technique rien ne le distingue d'une explosion dans un dessein militaire[86]. Ces produits serviraient au développement des applications pacifiques de l'énergie atomique, et seraient utilisés par de nombreux pays. Au sens du TNP, les cinq puissances dotées d'armes nucléaires sont celles qui la possèdent au moment de sa signature : les États-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni et l'Union soviétique. 2017, Philipp C. Bleek - When Did (and Didn’t) States Proliferate? Durant la première moitié des années 2000, les agences de renseignement américaines et israéliennes soupçonnent la Syrie de mener secrètement des recherches dans un but militaire. Au début des années 2000, le pays commence à enrichir de l'uranium[80]. Lancé début 1943, le programme nucléaire soviétique reçoit une priorité absolue à partir de 1945. Sur les neuf États possédant l'arme nucléaire en 2020, cinq sont juridiquement reconnus comme « États dotés de l'arme nucléaire » par le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), trois, l'Inde, le Pakistan et Israël sont non-signataires du TNP, ce dernier n'en reconnaissant pas officiellement la possession, et un État, la Corée du Nord est signataire du TNP mais l'a dénoncé en 2003[46],[47]. « l'Iran est entouré de pays dotés de l'arme nucléaire : le Pakistan à l'est, Israël à l'ouest… », « Pourriez-vous dire que c'est la même chose que pour l'Amérique, la France, Israël et la Russie ? . La Russie hérite fin 1991 de la plus grande partie du complexe militaro-industriel nucléaire de l'URSS. Ces « régimes de fournisseurs » sont des clubs informels d'États qui s'accordent sur des règles communes à respecter dans le domaine des exportations des biens et des technologies pouvant contribuer au développement, à l’acquisition et à l’utilisation des armes nucléaires[33],[34]. Il dénonce les attentats du 11 septembre 2001, puis en mars 2003, peu avant l'invasion de l'Irak par les Américains, il avertit les États-Unis et le Royaume-Uni de sa volonté d'arrêter son programme nucléaire. 2020, When Did (and Didn’t) States Proliferate? Mise en place d'un cadre global de lutte contre la prolifération, Échecs et succès de la non-prolifération dans les années 1980, Années 1990, transition vers un monde multipolaire, Des progrès limités dans la lutte contre la prolifération. Les allégations, largement commentées dans les médias en 2015, selon lesquelles l'Arabie saoudite aurait un accord avec le Pakistan auprès de qui elle pourrait acquérir des armes nucléaires en contrepartie de son aide financière ne sont pas confirmées de source officielle[72],[90],[91]. Les inspections conduites par les États-Unis en 1964 et 1965 sur le site de Dimona ne leur permettent pas de mettre en évidence l'existence d'un programme nucléaire militaire[57]. Ce plan est rejeté par les Soviétiques qui poussent au maximum le développement de leur bombe atomique et font un premier essai nucléaire en août 1949. Après deux ans de négociations, Américains et Soviétiques parviennent à un accord sur un texte commun. Affaibli par les sanctions économiques et au ban de la communauté internationale, l'Afrique du Sud change radicalement de politique à partir de 1990 en mettant fin à l'apartheid et, sur le plan militaire, en détruisant ses six armes nucléaires et en signant le TNP en 1991[26]. La Corée du Nord se retire du TNP en 2003. Dans le cadre de ces alliances, ces trois pays et quelques autres en Europe et en Asie abritent sur leur sol des armes nucléaires américaines, sans aucunement avoir le contrôle de leur emploi[9]. La construction d'un réacteur de recherche par la Chine aboutit tout de même en 1996. dernière version couvre 55 pays en voie de développement, il ressort que ces pays représenteront, avant 1990, un marché potentiel pour une puissance nucléaire installée de 150 000 à 200 000 MW(e) dont 20% environ seraient constitués par des centrales ne dépassant pà Pour certains États, l'arme nucléaire est perçue comme une garantie de survie. De nombreux pays s’engagent dans une politique de transition énergétique qui inclut le nucléaire dans le panel des énergies utilisées et utilisables. Ses forces stratégiques comptent 1 550 têtes nucléaires déployées sur 300 missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), 10 SNLE et plus de 50 bombardiers, conformément aux dispositions du traité New Start[68]. La Marine, historiquement en pointe sur les activités nucléaires et notamment d'enrichissement d'uranium, poursuit avec la participation de la France le développement d'un sous-marin à propulsion nucléaire, redevenu prioritaire depuis l'élection de Bolsonaro, faisant du Brésil le seul État non doté d'armes nucléaires à en développer[95],[96],[97]. En 1955, l'URSS possède 200 bombes nucléaires contre 2 400 aux États-Unis. Selon cette étude, 31 États se sont lancés dans cette entreprise, 17 ont monté un programme en vue de fabriquer des armes nucléaires et 10 sont allés au bout de cette démarche . Selon cette étude, 31 États se sont lancés dans cette entreprise, 17 ont monté un programme en vue de fabriquer des armes nucléaires et 10 sont allés au bout de cette démarche[85]. Si elle n'entreprend pas de programme militaire proprement dit, elle dispose dans les années 1950 et 1960 de toutes les ressources nécessaires pour pouvoir emboiter le pas au Royaume-Uni et à la France dans la constitution d'une force nucléaire indépendante. Benjamin Hautecouverture (FRS), Programme nucléaire militaire de la Suède, Dissuasion et prolifération nucléaires au xxie siècle, Théorie des jeux en relations internationales, Institut des Nations unies pour la recherche sur le désarmement, Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, d'interdiction partielle des essais nucléaires, sur la non-prolifération des armes nucléaires, d'interdiction complète des essais nucléaires, sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, Résolution 1540 du Conseil de sécurité des Nations unies, Protocole contre la fabrication et le trafic illicites d'armes à feu, de leurs pièces, éléments et munitions, Convention sur certaines armes classiques, sur l'interdiction des mines antipersonnel, Traité sur les forces conventionnelles en Europe, sur l'interdiction d'utiliser des techniques de modification de l'environnement, Action de l'Organisation des Nations unies en faveur du désarmement, Régimes multilatéraux de contrôle des exportations, Indice de la facilité de faire des affaires, Liste des pays par diversification économique, Dépendances et territoires à souveraineté spéciale, Liste des destinations touristiques les plus attractives, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Prolifération_nucléaire&oldid=179465599, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Relations internationales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. En 2019, l'Iran annonce qu'il ne respectera plus certaines dispositions du JCPoA[99],[78]. En août 1963, les deux Grands et le Royaume-Uni signent le traité d'interdiction partielle des essais nucléaires (TIPN) qui présente le double intérêt de montrer pour la première fois leur capacité à coopérer dans le domaine nucléaire, sans qu'il leur en coûte puisqu'ils peuvent mener des essais souterrains, et de poser un premier jalon de lutte contre la prolifération, bien que ni la France, ni la Chine ne le signent[15],[16]. Kadhafi, dont l'ascension au pouvoir en 1969 est en partie motivée par le ressentiment suscité par la défaite des Arabes en 1967 au cours de la guerre des Six Jours contre Israël, lance un programme nucléaire militaire peu de temps après avoir pris le pouvoir et adopté une position anti-israélienne ferme. L'Inde est aussi le seul État, en dehors des cinq puissances nucléaires historiques, à poursuivre un programme de construction de SNLE[56]. En 2020, elles disposent chacune d'une force nucléaire opérationnelle constituée d'environ 150 ogives nucléaires, de missiles à moyenne portée et d'avions porteurs. En 1976, elle déclare vouloir entreprendre un programme nucléaire civil sous contrôle de l'AIEA et étudie plusieurs projets, notamment avec l'URSS et la France, qui ne se concrétisent pas. En procédant à un premier essai nucléaire en 2006, elle est le neuvième État à accéder au rang de puissance nucléaire. Aucune des puissances nucléaires ne l'a voté, ce qui le prive de toute portée pratique, mais son impact politique n'est pas négligeable et il renforce l'action des ONG anti-nucléaires. En 2040, l’AIE prévoit que 36 pays disposeront d’électricité nucléaire pour 31 aujourd’hui. Tout en poursuivant le programme nucléaire américain, Truman engage les États-Unis sur la voie de l'interdiction des armes nucléaires dans le cadre des Nations unies nouvellement créées, où en juin 1946, les États-Unis présentent un plan, dit plan Baruch, faisant des propositions de contrôle des matières fissiles et d'arrêt du développement des armes nucléaires[1]. Pour autant l'attrait pour les questions nucléaires diminue dans le monde, les enjeux de sécurité nationale passant pour un temps au second plan. Voici une représentation graphique de la puissance électrique installée issue du nucléaire du groupe EDF en 2017, par pays (hors France). Durant la guerre froide, la plupart des États capables de développer l'arme nucléaire préfèrent assurer leur sécurité par le biais d'alliances avec les États-Unis. About: GlobalFirepower.com is an annually-updated, statistics-based website tracking defense-related information of 138 nations and exists as a wholly-independent resource. La RFA rejoint finalement le TNP en 1975[70],[71]. Le TNP est complété par trois régimes multilatéraux de contrôle des exportations et de lutte contre la prolifération, en place fin 2019 : le Comité Zangger, le Régime de contrôle de la technologie des missiles, et l’Arrangement de Wassenaar.
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