LA MERLUCHE. VALÈRE.- Qu’il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger. MAÎTRE JACQUES.- Hé bien, ne l’avais-je pas deviné ? bien garni de marrons ; là, que cela foisonne (1682). Harpagon. ; et sa mort, croyez-moi ; vous mettra bientôt en état d’en prendre un plus aimable, qui réparera toutes choses. CLÉANTE.- Avez-vous jamais vu, Madame, un diamant plus vif que celui que vous voyez que mon père a au doigt ? MAÎTRE JACQUES.- Comment, doucement ? MAÎTRE JACQUES.- Hé bien ! LE COMIQUE DANS L AVARE : « C'est une étrange entreprise, disait Molière, de faire rire les honnêtes gens », ceux « qui ne rient que quand ils veulent ». L’Avare ACTE III Scène 6. MARIANE à part.- Je n’y puis plus tenir. FROSINE.- Mais pourquoi, et quelle est votre inquiétude ? L’un dit que vous faites imprimer des almanachs particuliers, où vous faites doubler les quatre-temps, et les vigiles, afin de profiter des jeûnes, où vous obligez votre monde. Je vous demande pardon, ma belle, de l’impertinence de mon fils. [4] VAR. Scène 7 : Harpagon découvre à son tour le vol. MARIANE.- Je puis dire la même chose. Bon, vous voilà les armes à la main. II file doux. Comment voudriez-vous qu’ils traînassent un carrosse, qu’ils ne peuvent pas se traîner eux-mêmes ? L’aventure a pour moi, le même attrait qu’un réverbère pour un papillon de nuit, Tous nous avons peur ; c’est la peur qui nous. MARIANE.- Et moi, pour vous répondre, j’ai à vous dire que les choses sont fort égales ; et que si vous auriez de la répugnance à me voir votre belle-mère, je n’en aurais pas moins sans doute [22] Sans doute : assurément. Frosine (Christèle Tual) vend Mariane à Harpagon (Laurent Poitrenaux) et le flatte pour obtenir de l’argent de lui. . Je sais mon métier, Dieu merci. BRINDAVOINE.- Vous savez bien, Monsieur, qu’un des devants de mon pourpoint est couvert d’une grande tache de l’huile de la lampe. , à qui j’ai la bonté de pardonner l’histoire de tantôt, ne vous allez pas aviser non plus de lui faire mauvais visage. MAÎTRE JACQUES.- Hé bien ! MAÎTRE JACQUES.- Il n’y a point de Monsieur Maître Jacques pour un double [14] Un double était une pièce valant deux deniers. Le riche et avare Harpagon a deux enfants : Élise, amoureuse de Valère, un gentilhomme napolitain au service de son père en qualité d'intendant, et Cléante, qui souhaite épouser Mariane, une jeune orpheline sans fortune. HARPAGON.- Il faudra de ces choses, dont on ne mange guère, et qui rassasient d’abord ; quelque bon haricot bien gras, avec quelque pâté en pot bien garni de marrons [7] VAR. Et pour votre souper, vous n’avez qu’à me laisser faire. HARPAGON.- De quel crime je veux parler, infâme, comme si tu ne savais pas ce que je veux dire. FROSINE.- Non, il vaut mieux que de ce pas nous allions à la foire, afin d’en revenir plus tôt, et d’avoir tout le temps ensuite de vous entretenir. Ah ! , et jette quantité de feux. que je suis, Frosine, dans un étrange état ! Comment est-ce que tu dis ? Quant à ton frère, je lui destine une certaine veuve dont, ce matin, on m’est venu parler; et, pour toi, je te donne au seigneur Anselme. Et ce serait mal parler. (Il lui donne des coups de bâton.) L’Avare ACTE V Scène 6. Scène 6 : La Flêche, le valet de Cléante, vient informer ce dernier qu’il a déterré le trésor d’Harpagon, l’avare. VALÈRE.- Je ne me souviens pas maintenant de son nom. BRINDAVOINE.- Il dit qu’il vous apporte de l’argent. de changer de discours ? c’est un mauvais métier: désormais j’y renonce, et je ne veux plus dire vrai. La phrase signifie : Il n’y a pas de Monsieur Maître Jacques pour un sou, il n’y a pas de Monsieur Maître Jacques qui vaille. [7] VAR. C’est un présent que mon père vous fait. Harpagon, Anselme, Élise, Mariane, Cléante, Valère, Frosine, un commissaire, Maître Jacques, La Flèche. Dans l’édition de 1682, la scène compte une réplique supplémentaire : "MAÎTRE JACQUES.- Ah ! Il l’interroge et se montre ridicule en le fouillant. [3] L’épée de chevet est celle qu’on garde à portée de la main durant la nuit ; au figuré, c’est la grande ressource, le grand argument, le mot que l’on a toujours à la bouche. Valère, Maître Jacques. MAÎTRE JACQUES.- Oui, si vous me donnez bien de l’argent. I. ; Acte IV sc. Harpagon : Les autres. FICHE DE FRANÇAIS L’Avare, Le Cid, Le Médecin Malgré lui et Andromaque L’Avare L'Avare ou l’École du mensonge est une comédie de Molière en 5 actes (comportant respectivement 5, 5, 9, 7 et 6 scènes) et en prose, créée au Théâtre du Palais-Royal le 9 septembre 1668[1]. Du côté des éditeurs, on prend donc ses dispositions. Madame aura la bonté d’excuser cela, s’il lui plaît. HARPAGON bas à son fils, en le menaçant..- Bourreau que tu es ! Il n’y a rien que je ne sois capable de faire pour une conquête si précieuse ; et les obstacles les plus puissants... HARPAGON.- Doucement, mon fils, s’il vous plaît. CLÉANTE.- Vous verrez que vous n’aurez pas sujet de vous en plaindre. Potages : bisque, potage de perdrix aux choux verts, potage de santé, potage de canards aux navets. Entends-tu ? ce que dit Mme Jourdain de Dorante et de son mari : "Il le gratte par où il se démange", dans. HARPAGON.- Taisez-vous. (1682). comme vous. (Il remet sa casaque.) traître, tu manges tout mon bien. HARPAGON, CLÉANTE, ÉLISE, VALÈRE, DAME CLAUDE, MAÎTRE JACQUES, BRINDAVOINE, LA MERLUCHE. Lisez ce Archives du BAC Fiche de lecture et plus de 249 000 autres dissertation. BENVOLIO I pray thee, good Mercutio, let's retire. Le comique de geste Etude des disdascalies (il se prend lui-même le bras) III. Et je n’ai pas besoin d’un interprète comme vous (1682). Potages : bisque, potage de perdrix aux choux verts, potage de santé, potage de canards aux navets. Page 3 of 72. Ho çà, Maître Jacques, approchez-vous, je vous ai gardé pour le dernier. . Et ce serait mal parler. The day is hot; the Capulets, abroad; Bienvenue sur www.cultivonsnous.fr. Dans l’acte IV scène 7 de l’Avare, Molière, le maître de la comédie, utilise dans ce monologue tous les procédés littéraires du comique. Je veux faire le brave, et s’il est assez sot pour me craindre, le frotter quelque peu. Et moi, je ne prends point de goût à votre raillerie. MARIANE à part à Frosine.- Ah ! Qui est le grand homme qui a dit cela ? VALÈRE.- Est-ce que vous avez envie de faire crever tout le monde ? Attendez qu’on vous en demande plus d’une fois [1] Au XVIIe siècle, les verres ne sont pas sur la table où l’on mange ; un domestique apporte un verre plein à un convive sur sa demande. ce ne sont plus rien que des fantômes, des façons de chevaux (1682) . [24] VAR. LE COMMISSAIRE.-Laissez-moi faire. Il vient en courant, et fait tomber Harpagon.- Monsieur... CLÉANTE.- Qu’est-ce, mon père ? Outre cela, je vous constitue, pendant le souper, au gou… , de l’argent. MARIANE.- Je m’acquitte bien tard, Madame, d’une telle visite. BRINDAVOINE.- Monsieur, il y a là un homme qui veut vous parler. VALÈRE.- Ah, Monsieur Maître Jacques, ne vous fâchez pas, je vous prie. C’est là, ma fille, ce que j’ai résolu pour moi. Quelle belle confession à lui faire ! » sans le désigner et le voue à être volé (ce qui annonce le vol de la cassette de la scène 6 de l’acte IV). Louis de Funès et Jean Girault, L'Avare Adaptation Louis de Funès et Jean Girault avec la collababoration artistique de Jean Halain Comédiens (extrait) : Louis de Funès (Harpagon), Bernard Menez (La Flèche) Vous, Brindavoine, et vous, La Merluche, je vous établis dans la charge de rincer les verres, et de donner à boire ; mais seulement lorsque l’on aura soif, et non pas selon la coutume de certains impertinents de laquais qui viennent provoquer les gens, et les faire aviser de boire, lorsqu’on n’y songe pas. (Elle tient un balai.) ÉLISE.- Vous avez fait, Madame, ce que je devais faire, et c’était à moi de vous prévenir [19] De vous prévenir : de vous devancer. Et je n’ai pas besoin d’un interprète comme vous (1682). Entrées : fricassée de poulets, tourte de pigeonneaux, ris de veaux, boudin blanc, et morilles.HARPAGON.- Que diable ! [25] Sans doute : sans aucun doute, assurément. MAÎTRE JACQUES.- Eh je ne parle pas de cela. voilà pour traiter toute une ville entière.MAÎTRE JACQUES.- Rôt dans un grandissime bassin en pyramide : une grande longe de veau de rivière, trois faisans, trois poulardes grasses, douze pigeons de volière, douze poulets de grain, six lapereaux de garenne, douze perdreaux, deux douzaines de cailles, trois douzaines d’ortolans...HARPAGON, en lui mettant la main sur la bouche.- Ah ! Il semble qu’ils n’aient autre chose à dire, de l’argent, de l’argent, de l’argent. Cf. VALÈRE.- Que vous n’êtes, pour tout potage, qu’un faquin de cuisinier ? Je serais fort fâchée de vous causer du déplaisir ; et si je ne m’y vois forcée par une puissance absolue, je vous donne ma parole, que je ne consentirai point au mariage qui vous chagrine. CLÉANTE en empêchant toujours Mariane de rendre la bague.- Non, vous dis-je, c’est l’offenser. (1682). HARPAGON.- Je vous demande pardon. , et de faire sans cesse des contes de votre lésine. Dans l’édition de 1682, la scène compte une réplique supplémentaire : "MAÎTRE JACQUES.- Ah ! J’aime de lui un aveu de la sorte ; et s’il avait parlé d’autre façon, je l’en estimerais bien moins. CLÉANTE.- Belle demande. Venez çà tous, que je vous distribue mes ordres pour tantôt, et règle à chacun son emploi. C’est justement celui dont je t’ai parlé. Read a translation of Act 3, scene 3 → Analysis: Act 3, scenes 1–3. 10 questions - 10 questions faciles et difficiles pour testez vos connaissances sur un des classiques français. HARPAGON.- Voici mon fils aussi, qui vous vient faire la révérence. Il se met au devant de Mariane, qui le veut rendre.- Nenni, Madame [26] VAR. Il est finalement chassé. (1682). Ce discours paraîtra brutal aux yeux de quelques-uns ; mais je suis assuré que vous serez personne à le prendre comme il faudra. Il me fait signe de vous le faire accepter. Lisez ce Littérature Mémoires Gratuits et plus de 248 000 autres dissertation. , Monsieur ? CLÉANTE.- C’est un compliment que je fais pour vous à Madame. Act 1, Scene 2, Page 3 ROSS God save the king. So should he look That seems to speak things strange. Il reprend le type de l’Avare hérité de Plaute. Lisez les quatre scènes et comparez les réactions de Mariane avec celles qu'avaient prévues Frosine dans la scène 5 de l'acte II. Oui, nigaude. HARPAGON.- Allez. VALÈRE.- Apprenez, Maître Jacques, vous, et vos pareils, que c’est un coupe-gorge, qu’une table remplie de trop de viandes [5] Viandes, au sens général et vieilli du mot : aliments. Acte V. Scène 1 : Harpagon, l’avare en veut à la terre entière pour la disparition de sa cassette. Celui-là conte qu’une fois vous fîtes assigner le chat d’un de vos voisins, pour vous avoir mangé un reste d’un gigot de mouton. , et vous ressouvenez de porter toujours beaucoup d’eau. MAÎTRE JACQUES.- Est-ce à votre cocher, Monsieur, ou bien à votre cuisinier, que vous voulez parler ; car je suis l’un et l’autre. [i] Factoton : prononciation à la française de factotum. . Et vous, tenez toujours votre chapeau ainsi, lorsque vous servirez. bien garni de marrons ; là, que cela foisonne (1682). 3, 4, 5 ; Acte II, sc. Quel est le nom de l'avare? Il n’a garde de le reprendre. Et vous, mon fils... (1682). HARPAGON.- Les voilà bien malades, ils ne font rien. Ce n’est pas d’aujourd’hui que je me mêle de découvrir des vols ; et je voudrais avoir autant de sacs de mille francs, que j’ai fait pendre de personnes [1] Un commissaire est un officier royal subalterne qui fait "les informations, visites de police et captures" (Dictionnaire de Furetière, 1690) ; il est rémunéré par celui qui fait appel à lui. LA MERLUCHE.- Monsieur, je vous demande pardon, je croyais bien faire d’accourir vite. [14] Un double était une pièce valant deux deniers. Le résumé Acte I. L'intrigue se passe à Paris. VALÈRE.- Je n’y manquerai pas. Sélectionner une page. HARPAGON, bas à son fils.- Ah, traître ! FROSINE à Mariane.- L’aventure est merveilleuse. Valère riant. (Donnant des coups de bâton à maître Jacques.) Molière, L' Avare, acte IV, scène … HARPAGON.- Allons. Potages... Entrées... HARPAGON.- Que diable, voilà pour traiter toute une ville entière. ce que dit Mme Jourdain de Dorante et de son mari : "Il le gratte par où il se démange", dans Le Bourgeois gentilhomme, III, 4. Notices gratuites de Acte 3 Scene2 PDF HARPAGON.- Ah que cela est bien dit ! L’Avare ACTE I Scène 6. Summary: Act III, scene iv. CLÉANTE.- Non, mon père, je ne suis point capable d’en changer ; et je prie instamment Madame de le croire. Mais si vous souhaitez que je perde le souvenir de votre dernière fredaine, je vous recommande, surtout, de régaler d’un bon visage cette personne-là, et de lui faire enfin tout le meilleur accueil qu’il vous sera possible. Passe encore pour mon maître, il a quelque droit de me battre : mais pour ce Monsieur l’intendant, je m’en vengerai si je puis. HARPAGON, MARIANE, CLÉANTE, ÉLISE, FROSINE, LA MERLUCHE. Harpagon, Élise. Ce document a été mis à jour le 14/08/2009 [11] De vous tenir au cul et aux chausses : de vous empoigner, de se saisir de vous. MARIANE.- Il est vrai qu’il brille beaucoup. 3. Cf. C’est un présent que mon père vous fait. Le Cid- Acte III Scène VI - Corneille. Monsieur le nouveau venu, qui faites l’homme d’importance, ce n’est pas votre affaire. de Molière. De grâce, Madame, ne résistez point davantage. L avare (Publié le 4 avril 2012) (Mis à jour le: 14 janvier 2016) L’Avare ACTE ACTE V Scène 6. Cf. L'AVARE MOLIERE (1669) Ne sont présentées ci-dessous, uniquement les indications de scène insérées entre les répliques, scènes et actes ainsi que celles insérées dans les entêtes de répliques. Dissertations Gratuits: L'avare, Acte 2 Scene 5. HARPAGON.- Que viens-tu faire ici, bourreau ? ce que dit Mme Jourdain de Dorante et de son mari : "Il le gratte par où il se démange", dans Le Bourgeois gentilhomme, III, 4. , et vous faire sa cour. Morbleu ! HARPAGON.- Allons. Je vous prie de m’excuser, ma belle, si je n’ai pas songé à vous donner un peu de collation avant que de partir. VAR. (1682). VAR. FROSINE.- Savez-vous, Maître Jacques, si votre maître est au logis ? VAR. Use the Admin widget page to populate the sidebar. Sélectionner une page. Et vous, mon fils... (1682). Qu’est-ce qu’Élise reproche à Valère et aux hommes en général? HARPAGON.- Qu’on les mène promptement chez le maréchal. Passe encore pour mon maître, il a quelque droit de me battre; mais, pour ce monsieur l’intendant, je m’en vengerai si je le puis. Cela me fend le cœur, de les voir ainsi exténués : car enfin j’ai une tendresse pour mes chevaux, qu’il me semble que c’est moi-même, quand je les vois pâtir ; je m’ôte tous les jours pour eux les choses de la bouche ; et c’est être, Monsieur, d’un naturel trop dur, que de n’avoir nulle pitié de son prochain. MAÎTRE JACQUES.- Soit. comme des rats ; et il vaut mieux pour vous, de prendre un vieux mari, qui vous donne beaucoup de bien. Analyse de la scène 7 Acte III de la tragédie Andromaque de Jean Racine. CLÉANTE.- Madame, à vous dire le vrai, c’est ici une aventure où sans doute [20] Sans doute : sans aucun doute, assurément. Dissertations Gratuits: L'avare, Acte 2 Scene 5. FROSINE.- Vous moquez-vous ? After his first confrontation with the witches, Macbeth worried that he would have to commit a murder to gain the Scottish crown. Faire réfléchir en utilisant le rire Le texte : Molière, L’Avare, acte IV, scène 7 Harpagon : Non, coquin, je ne dis pas cela. Scène 3: 1ere visite de Rodrigue,qui obtient de Chimène un aveu d'amour. et que tu fais bien voir qu’il n’appartient qu’à toi de faire des miracles. Le Cid Acte III Scène VI L’héroïsme est au centre du théâtre de Corneille. Vous ne m’avez pas voulu croire. HARPAGON.- Je me suis engagé, Maître Jacques, à donner ce soir à souper. Monsieur le nouveau venu, qui faites l’homme d’importance, ce n’est pas votre affaire. MAÎTRE JACQUES.- Je le disais en raillant. il faudra quatre grands potages bien garnis, et cinq assiettes d’entrées. ce ne sont plus rien que des fantômes, des façons de chevaux (1682), Pour vous gratter : pour vous flatter. HARPAGON.- Dis-moi un peu, nous feras-tu bonne chère ? Le voici en propre personne. Voilà de mes damoiseaux flouets qui n’ont non plus de vigueur que des poules. Faire réfléchir en utilisant le rire Le texte : Molière, L’Avare, acte IV, scène 7 . [1] Au XVIIe siècle, les verres ne sont pas sur la table où l’on mange ; un domestique apporte un verre plein à un convive sur sa demande. Frosine, quelle rencontre ! HARPAGON.- C’est trop d’honneur que vous me faites, adorable mignonne. FROSINE.- Mon Dieu, que de façons ! VAR. VALÈRE.- Monsieur, j’obligerai le voisin le Picard, à se charger de les conduire : aussi bien nous fera-t-il ici besoin pour apprêter le souper. Ma foi, ils ne sont point du tout en état de marcher : je ne vous dirai point qu’ils sont sur la litière, les pauvres bêtes n’en ont point, et ce serait fort mal parler [8] VAR. Allons vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes (6), des potences et. Fiche de 2 pages en littérature : Molière, L'Avare, Acte I, scène 3. Et vous, mon fils... (1682). HARPAGON.- Mon Dieu, j’ai une langue pour m’expliquer moi-même, et je n’ai pas besoin d’un procureur [24] VAR. FROSINE.- Dites-lui, je vous prie, que nous sommes ici [16] VAR. Et je n’ai pas besoin d’un interprète comme vous (1682). HARPAGON.- Vous voyez qu’elle est grande ; mais mauvaise herbe croît toujours. Voilà, belle mignonne, ma fille, qui vient vous saluer. MARIANE.- C’est une chose qui n’était pas nécessaire. . ROSS God save the king! Suspicieux, il se méfie de … Approche, que je t’embrasse pour ce mot. . Je veux faire le brave, et, s’il est assez sot pour me craindre, le frotter quelque peu. HARPAGON.- Pourrais-je savoir de vous, Maître Jacques, ce que l’on dit de moi ? Pourquoi ne pas en profiter pour se former à de nouvelles disciplines, à l'aide de ressources libres et gratuites ? il faudra quatre grands potages bien garnis, et cinq assiettes d’entrées. Réalisation : www.redigeons.com - http://www.webmarketing-seo.fr/. Valère le fait reculer autant qu’il l’a fait. Je les veux faire graver en lettres d’or sur la cheminée de ma salle. Je sais que vos appas frappent assez les yeux, sont assez visibles d’eux-mêmes, et qu’il n’est pas besoin de lunettes pour les apercevoir : mais enfin c’est avec des lunettes qu’on observe les astres, et je maintiens et garantis que vous êtes un astre, mais un astre, le plus bel astre qui soit dans le pays des astres. ne se ferait point. MAÎTRE JACQUES.- Écrivez, Monsieur, écrivez. TEXTE 1: L’Avare Acte I Sc 3 L ’Avare de Molière, auteur du XVIIe siècle, est une pièce de théâtre du genre classique. Savez-vous bien, Monsieur le fat, que je suis homme à vous rosser vous-même ? Allons, donnez des sièges. Approchez, Dame Claude. (Valère le fait reculer autant qu’il l’a fait.). MAÎTRE JACQUES.- Monsieur, puisque vous le voulez, je vous dirai franchement qu’on se moque partout de vous ; qu’on nous jette de tous côtés cent brocards à votre sujet ; et que l’on n’est point plus ravi, que de vous tenir au cul et aux chausses [11] De vous tenir au cul et aux chausses : de vous empoigner, de se saisir de vous. ; que pour se bien montrer ami de ceux que l’on invite, il faut que la frugalité règne dans les repas qu’on donne ; et que suivant le dire d’un ancien, il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger [6] La sentence figure dans la Rhétorique à Herennius de Cicéron (IV, 38) : Esse oportet ut vivas, non vivere ut edas ; la pensée est attribuée à Socrate par Plutarque dans ses  ?uvres morales ("Comment il faut que les jeunes gens lisent les poètes", IV, fin) et par Aulu-Gelle dans ses Nuits attiques (XIX, 2). me le demandez-vous ? J’aime mieux encore qu’ils meurent sous la main d’un autre, que sous la mienne. In Gertrude’s chamber, the queen and Polonius wait for Hamlet’s arrival. La phrase signifie : Il n’y a pas de Monsieur Maître Jacques pour un sou, il n’y a pas de Monsieur Maître Jacques qui vaille. CLÉANTE. Non, Madame (1682). , il est en de trop belles mains. (Haut.) Je sais mon métier, Dieu merci. Il devient littéralement fou de rage et de désespoir. Il se ravise un moment. HARPAGON.- Elle a raison. et s’il faut dire ce que je sens, que j’appréhende cette vue ! Valère. Ah ! Outre cela, je vous constitue, pendant le souper, au gouvernement des bouteilles ; et s’il s’en écarte quelqu’une, et qu’il se casse quelque chose, je m’en prendrai à vous, et le rabattrai sur vos gages. HARPAGON.- Qu’on mette donc les chevaux au carrosse. Je reviens tout à l’heure [28] Tout à l’heure : immédiatement. (1682). Stream ad-free or purchase CD's and MP3s now on Amazon.co.uk. Polonius plans to hide in order to eavesdrop on Gertrude’s confrontation with her son, in the hope that doing so will enable him to determine the cause of Hamlet’s bizarre and threatening behavior. FROSINE.- Qu’elle vous trouve admirable. Ceci s’adresse au cocher. LA MERLUCHE.- Vous dire que vos deux chevaux sont déferrés. HARPAGON.- Quelle diantre de cérémonie est-ce là ? L'AVARE : Scènes choisies : Acte I, sc. je ne m’attendais pas ; et mon père ne m’a pas peu surpris, lorsqu’il m’a dit tantôt le dessein qu’il avait formé. Acte I, scène 4 Acte II, scène 2 Acte III, scène 2 Acte IV, scène 3 Acte IV, scène 5 − Relevé des principales caractéristiques des scènes de conflit à l'aide du tableau (annexe 4 ) − Etude de la nature, du rythme, de la mise en scène des conflits et de leur intérêt dramatique. Vous dites... HARPAGON.- Qu’il faut nettoyer mon carrosse, et tenir mes chevaux tous prêts pour conduire à la foire... MAÎTRE JACQUES.- Vos chevaux, Monsieur ? MAÎTRE JACQUES.- Attendez. MAÎTRE JACQUES.- Oui ; le vin pur monte à la tête. Vous êtes-vous fait mal ? He seems to have gotten used to the idea, as by this point the body count has risen to alarming levels. Molière - L'avare: Act V, Scene 6 (Cléante, Valère, Mariane, Élise, Frosine, Harpagon, Anselme, MARIANE.- Oui, c’est une chose, Frosine, dont je ne veux pas me défendre ; et les visites respectueuses qu’il a rendues chez nous, ont fait, je vous l’avoue, quelque effet dans mon âme. C’est une rencontre imprévue qui m’a surprise autant que vous ; et je n’étais point préparée à une pareille aventure. HARPAGON.- Que diable toujours de l’argent ! HARPAGON.- Maintenant, Maître Jacques, il faut nettoyer mon carrosse. bien garni de marrons ; là, que cela foisonne (1682). par | Jan 25, 2021 | Non classifié(e) | Jan 25, 2021 | Non classifié(e) Oui, nigaude. 5 Acte III : sc. MARIANE.- Pour ne vous point mettre en colère, je la garde maintenant ; et je prendrai un autre temps pour vous la rendre. HARPAGON.- Le traître assurément a reçu de l’argent de mes débiteurs, pour me faire rompre le cou. HARPAGON.- Vous ferez sagement. 3. Harpagon : Je me mets en peine de ce qu’ il faut. He looks like someone with a strange tale to tell. . VALÈRE.- À ce que je puis voir, Maître Jacques, on paye mal votre franchise. HARPAGON.- Mais voyez quelle extravagance ! Commençons par vous. Ne croyez pas, je vous prie, que ce soit moi qui cherche à vous donner cette inquiétude. Savez-vous bien, Monsieur le rieur, que je ne ris pas, moi, et que si vous m’échauffez la tête, je vous ferai rire d’une autre sorte ? HARPAGON, CLÉANTE, ÉLISE, VALÈRE, DAME CLAUDE, MAÎTRE JACQUES, BRINDAVOINE, LA MERLUCHE. MARIANE.- Je vous promets que ce qu’il m’a dit ne m’a point du tout offensée ; au contraire, il m’a fait plaisir de m’expliquer ainsi ses véritables sentiments. [23] Avez-vous envie... : Voulez-vous bien changer de discours ? Et que vous ne me connaissez pas encore ? nous voilà pas mal". Je veux que tu me répondes. HARPAGON.-Tous les magistrats sont intéressés à prendre cette affaire e… FROSINE.- C’est qu’elle est encore toute surprise ; et puis les filles ont toujours honte à témoigner d’abord ce qu’elles ont dans l’âme. MAÎTRE JACQUES.- Tant mieux, j’en aurai moins de peine. CLÉANTE.- N’est-il pas vrai, mon père, que vous voulez que Madame le garde pour l’amour de vous ? [1] Un commissaire est un officier royal subalterne qui fait ACTE IV: scène 2: L'Infante suggère à Chimène d'annuler son mariage avec Don Rodrigue Le ''Cid'' de Corneille I/Le contexte du ''Cid''. CLÉANTE.- Voulez-vous que je trahisse mon cœur ? Romeo and Juliet Act 3 Page | 69 Act 3, Scene 1 Enter MERCUTIO, BENVOLIO, Mercutio's PAGE, and others MERCUTIO, his page, and BENVOLIO enter with other men. HARPAGON, en lui mettant la main sur la bouche.- Ah traître, tu manges tout mon bien [4] VAR. HARPAGON.- Oui, quand vous verrez venir les personnes ; et gardez bien de gâter vos habits. voilà pour traiter toute une ville entière.MAÎTRE JACQUES.- Rôt dans un grandissime bassin en pyramide : une grande longe de veau de rivière, trois faisans, trois poulardes grasses, douze pigeons de volière, douze poulets de grain, six lapereaux de garenne, douze perdreaux, deux douzaines de cailles, trois douzaines d’ortolans...HARPAGON, en lui mettant la main sur la bouche.- Ah ! Je mentirais, si je vous le disais : mais pour ce qui est de la bien recevoir, et de lui faire bon visage, je vous promets de vous obéir ponctuellement sur ce chapitre. MAÎTRE JACQUES.- Hé bien, il faudra quatre grands potages, et cinq assiettes. ce ne sont plus rien que des fantômes, des façons de chevaux (1682). lavare acte 3 scène 1 analyse. HARPAGON.- Encore ? Enfin voulez-vous que je vous dise, on ne saurait aller nulle part où l’on ne vous entende accommoder de toutes pièces [12] Où l’on ne vous entende accommoder de toutes pièces : où l’on ne vous ridiculise de la tête aux pieds.