Guy Demoy, le cameraman de l'émission, a notamment rencontré à Nanterre des militants du Mouvement du 22 mars. J'ai fait partie de ce mouvement, mais c'était après la nuit des barricades (le 10 mai 1968, NDLR), après la grande manifestation en faveur du général de Gaulle le 30 mai. Cadre : 100,5 x 70,5 cm. Au cours des premiers jours par exemple, la presse communiste qui depuis des années « dénonce radio et télévision comme des instruments de propagande du gouvernement et les journalistes comme les mercenaires du pouvoir » continue sur sa lancée, avant de l'infléchir[2] après la mi-mai, en se montrant plus proche des grévistes, qui incluent aussi des techniciens. En 1968, la télévision française était-elle soumise au Général De Gaulle? Les signataires incluent également les équipes de Caméra III et de Cinq colonnes à la une (Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet, Igor Barrère, André Harris, Alain de Sédouy, Philippe Labro, et Henri de Turenne)[15]. Le débat est enregistré le 14 mai dans l'après-midi[12]. On s'interessera à l'affiche « L'intox vient à domicile » qui a été imprimée grâce à la technique du pochoir. A 23 heures, Georges Pompidou promet la réouverture de la Sorbonne. La grève de l'ORTF. Les cadres officiel de l'ORTF sont dans une phase où ils voient leur pouvoir discuté, contesté de l’intérieur même de la rédaction. Au cours de cette même soirée du jeudi 16 mai, marquée par le communiqué de la CGT, une assemblée de personnels de l'ORTF « réunie spontanément »[24] a décidé de convoquer pour le lendemain une vaste « assemblée générale pour décider d'une grève illimitée »[24], en proposant 3 grandes revendications, création d'un conseil professionnel, remplacement du comité des programmes par un comité paritaire d'arbitrage et d'appel et participation paritaire de tous les personnels au sein d'un nouveau conseil d'administration[24]. Le 16, on peut lire à l’entrée des ateliers : « Atelier populaire : oui. La radio publique est de son côté restée plus libre de ses mouvements durant les premières semaines de Mai 68[4], couvrant par exemple la première nuit des barricades, le 10 mai, comme les radios privées mais de manière moins sensationnelle et plus neutre[4]. Après cette décision, les personnels rejoignent la Maison de l’ORTF[23]. Le 14 mai 1968, lÉcole Supérieure des Beaux-arts de Paris est occupée. Le 17 mai, les personnels de l’Office lancent la grève, dont la Maison de la Radio devient l’épicentre, et adoptent une plate-forme exigeant : l’abrogation de la loi sur l’ORTF, l’autonomie vis-à … Certains journaux y voient une tentative de disqualification des étudiants auprès de l'opinion publique[5]. La méfiance des manifestants vis-à-vis des médias Affiches pochoirs de Mai 68, anonymes L’ORTF, cible privilégiée des manifestants Affiche de Mai 68 L’ORTF en grève Du 17 mai au 23 juin 1968, l’ORTF est en grève ; un service minimum, sous contrôle syndical, se met en place. Les producteurs de Panorama étaient passé outre les consignes de la direction de l’information[15] et craignaient que la censure remonte à l'échelle du gouvernement. Dès son arrivée, l'annonce d'une intervention prévue vers 23 heures est diffusée dès 21 heures tous les quarts d'heure à la demande du directeur de l'information de l'ORTF. Le reportage est diffusé au soir du 14 mai, mais avec des coupes[12] et suivi d'un débat en différé sur le plateau avec Jacques Sauvageot (UNEF) et Alain Geismar (SNESup), Pierre Juquin, du PCF, David Rousset, gaulliste de gauche et journaliste, le député gaulliste André Fanton et le recteur Capelle[12]. Cinquante ans après, à l’initiative de la Direction de la musique et de la création culturelle, Radio France et l’INA retracent ce parcours historique, le SILENCE RADIO du printemps 1968, par une rétrospective des événements vécus dans l’enceinte de la Maison ronde, et de l’ORTF plus largement. Voir plus d'idées sur le thème mai 68, affiche mai 68, affiche. Affiche originale dessinée en 1968 par le peintre niçois Raymond MORETTI, dont la vente était destinée à soutenir les grévistes de l'ORTF, et contre la censure à la télévision. Brocante, Antiquité France, Lyon, Saint-Etienne. Le Monde rappelle avec ironie qu'une proposition de commission pour l'objectivité de l'information à l'ORTF avait été rejetée au motif qu'une telle demande était en fait « sans objet car la censure n'existait pas »[18] et s'inquiète de savoir comment les reporters de l'ORTF « pourront tenter, désormais, d'aller quérir l'actualité » sur le terrain[18], « sans risquer de se faire écharper »[18]. ou Faire une offre +12,00 EUR (livraison) Camarades ouvriers ! Le programme "Télé-nuit" normalement diffusé vers 23 heures est immédiatement supprimé sans explication[22]. Degottex. La presse se l'écho de cette émission mais cette fois avec plus de discrétion. Le documentaire du jour évoque la grève à l'ORTF en 1968 ; les salariés revendiquent l'indépendance et l'objectivité journalistique. LA PRESSE. Le Syndicat unifié des techniciens décide dès 1962 de travailler de concert avec Syndicat des journalistes de radio et de télévision (SRJT), né à la suite d'une grève pour défendre la déontologie des journalistes[8] et soutenu également par deux dirigeants de la CFTC de l'audiovisuel, Pierre Andreu et Henri Poumerol. Tampon humide en bas à droite Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Il expliquera ces divergences dans son livre Ondes de choc[20]. Support vélin chamois mince Sujet : 55 x 41 cm - Feuillet : 80 x 59 cm. 20 Minutes revient sur cette communication par l'image placardée sur les murs. Affiche réalisée aux Ateliers Populaires, Mai 1968 46 x 63 cm – « ORTF : La police vous parle tous les soirs à 20h » Source et ©, Bibliothèque Nationale de France Il existe d’ailleurs également des affiches uniquement textuelles , héritières directes du graffiti . “ORTF” (June 1968– Comité Écoles d’Art). ORTF Mai 68 1968. Dans l'après-midi du 13 mai 1968, alors que les grandes manifestations s'achèvent, Jacques-Bernard Dupont, directeur général et des représentants du conseil d'administration de l'ORTF ont assisté à la projection de la principale séquence du magazine. L'ORTF promet de diffuser dès le samedi soir le reportage de Panorama. Le lendemain 26 mai voit le « service minimum » exigé par la loi être appliqué soit 30 minutes minimum d’information à 20 heures[23]. Une manifestation d'étudiants est prévue devant les studios de télévision de l'ORTF, rue Cognacq-Jay, à 20 heures 30 le vendredi 17 mai, à l'appel du SNES, de l'UNEF, du Mouvement du 22 Mars et des Comités d'action lycéens[22]. Affiche de mai 1968, visant à promouvoir l’indépendance de l’ORTF (Office de Radiodiffusion-télévision française), l’établissement étant à l’époque géré par l’Etat français. La faible exposition médiatique des mouvements contestataires de 1968, qui ont débutés dès le mois de Mars dans le milieu étudiant et ouvrier débouche sur une grève de la majorité des travailleurs au sein de cet office ( environ 12 000 employés). Après l'important mouvement de Mai 68, il se renforcera peu à peu pour donner naissance en 1974, lors de l'éclatement de l'ORTF, au Syndicat unifié de la Radio-télévision (SURT-CFDT), dirigé par François Werner, qui a été aidé pour cette fusion par Marc Avril, René Hampe, Régis Farnoux, Maurice Billy et Michel Rey. La grève d'octobre 1962 conteste en particulier la sur-médiatisation de Charles de Gaulle. Le refus de la direction de l’ORTF de diffuser à la télévision les réactions de personnalités politiques et syndicales aux propos du chef de l'État tenus la veille le 24 mai a eu pour effet d'entraîner « une large majorité de journalistes de l'information télévisée dans la grève effective » alors qu'ils étaient auparavant dans une contestation sans grève. le 7 juin : les journalistes et ouvriers du livre ; le 8 juin : les ouvriers de la métallurgie ; le 9 juin : les enseignants et les étudiants ; le 12 juin : des personnes diverses, anonymes, auditeurs, et téléspectateurs venus. La manifestation parisienne de soutien à Rudi Dutschke, le 19 avril à Paris, est signalée brièvement[5]. 83210 SOLLIES-VILLE L’objectif du pouvoir est d’éviter à tout prix la propagation du conflit et l'échauffement des esprits. Veritable Affiche Mai 1968 Atelier Des Beaux Arts Paris … J'ai fait partie de ce mouvement, mais c'était après la nuit des barricades (le 10 mai 1968, NDLR), après la grande manifestation en faveur du général de Gaulle le 30 mai. Le 14 mai, les étudiants prennent possession de l’ensemble des locaux de l’école des beaux-art. Les salariés de l'ORTF ont fait 70 jours de grève pour dénoncer la main mise du pouvoir politique sur l'information. Harris et Sédouy acceptent les coupes réclamées, mais sans que cela suffise pour obtenir un feu vert[12]. La radio la plus écoutée est France Inter, (un tiers de l’audience) suivie d’Europe (21 %) et de RTL (19 %). Le vendredi 10 mai 1968, la première des deux chaînes de l'ORTF doit diffuser comme tous les vendredis à 20h30, l'émission de reportages Panorama[12] qui donnait la parole, pour la première fois, aux protagonistes de la crise : côté leaders syndicaux Jacques Sauvageot (UNEF) et Alain Geismar (SNESup), côtés autorités le préfet de police Maurice Grimaud et le recteur d'académie Jean Roche[11]. Les étudiants se mobilisent encore plus massivement et manifestent avec les syndicats, jusqu’à l’ORTF, à l'avant-veille d'une grande manif de la gauche et des syndicats Place du Capitole[17]. Le journal de 9 heures est suivie de près par Jacqueline Baudrier car le général de Gaulle l'écoute[4]. Cette affiche dénonce la censure exercée par l'ORTF (office de radio et de télévision française). Une demi-heure après le débat en direct est prévu l'allocution de Georges Pompidou qui finalement passe à 21 h 34, et porte l'indication « Déclaration non prévue enregistrée vers 21 h 25 », le premier ministre ayant refait son enregistrement car le débat n'a pas tourné au vinaigre comme il l'espérait. Un reportage est alors envisagé, sur un parallèle insolite entre « bachoteurs » et « contestataires »[12] au moment des examens. Puis c'est Emile Biasini, directeur de la télévision, qui claque la porte, tout comme Edouard Sablier, directeur de l'information[4]. Affiche arrachée du Mur avec des affiches au dos / Vintage Poster Snatched from the Wall with posters at the back B.E. Des salariés de l'ORTF défilent sous une banderole lors de la manifestation appelée par les syndicats CGT et CFDT à Paris le 24 mai 1968 pendant la grève générale de mai 1968. Dans « ces textes électoraux de la majorité, la question de la grève de l'ORTF n'apparaît jamais », souligne l'historien, pour qui un très clair « silence des candidats de la majorité semble donc déterminer celui de la presse locale conservatrice ». À la télévision, ni l'agitation le 22 mars sur le campus de Nanterre[5], ni les événements de Toulouse du 25 avril n'ont été signalés par l'ORTF alors que le mouvement étudiant en Allemagne est évoqué à plusieurs reprises[5]. La grève de l'ORTF. Elle évolue au fil du temps. L’ATELIER POPULAIRE DES BEAUX-ARTS, C’EST QUOI? vérifier si il n’y a pas eu de morts lors des précédentes manifestations[11] puis scande "à l'ORTF !" D'accord, les réalisateurs et producteurs se mettent en grève en attendant les décisions de l'assemblée générale[24]. 1968 Affiche Originale Politique Mai 68. C'est seulement le lendemain soir quelques heures avant la diffusion, que sont choisis les participants au premier débat associant des contestataires, le député gaulliste Fanton, le recteur Capelle, Sauvageot et Geismar, révélera Le Monde tout en précisant qu'il semble alors que l'ORTF ne soit pas disposée à permettre la diffusion du débat. La « critique de l'information » est un thème « omniprésent » dans les Affiches murales et slogans de Mai 68[27]., avec un grand nombre d'affiches qui critiquent en tout premier lieu le « manque d'indépendance » des grands moyens d'information[27]. Cette affiche est une des nombreuses crées à l’occasion pour informer le public, et militer pour une presse indépendante, afin de se protéger d’une gestion étatique, de la censure. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les hebdomadaires catholiques vont alors toujours « souhaiter, dans l'ensemble, une information différente »[2], mais critique spécifiquement l'Intersyndicale de l'ORTF: le « principal reproche adressé aux grévistes » par les hebdomadaires chrétiens est au cours de cette période « d'avoir voulu établir à leur tour leur censure sur la radiotélévision »[2]. La première étape vers la grève est la censure et la modification de deux reportages réalisés par des journalistes de l'ORTF sur les mouvements étudiants, pour deux des émissions phares de l'ORTF, Zoom (émission de télévision) et Panorama[12] qui offraient des images inédites des précédentes manifestations[11]. Le 16 mai, la colère monte d'un cran, avec le 1er communiqué des syndicats[23] annonçant une assemblée générale de tout l'ORTF pour le lendemain, au siège, rue Cognacq Jay. En 1965, l’ORTF voit se créer le Syndicat Interprofessionnel Radio et Télévision (SIRT) CFDT, qui regroupe les anciens de la CFTC et souhaite réunir journalistes et techniciens. On les voit devant l'université de Nanterre ironiser sur la couverture de L'Humanité du 3 mai «De faux révolutionnaires à démasquer », en reprenant l'expression utilisée la veille par le journal Minute. « Accusés de mensonges, de partialité, de collusion avec le pouvoir et avec la police, certains journalistes et professionnels de l'ORTF en ressentent de la gêne voire de la honte »[1]. La presse catholique se montre au contraire très compréhensive au début et soutient la « nécessité d'une diversification des points de vue, sans lesquels il n'y a pas d'information honnête »[2]. Au sein de l'ORTF, la réaction vigoureuse du 11 mai 1968, dénonçant la censure du magazine mensuel d'information Panorama ne se fait pas attendre, et n'émane pas des journalistes des journaux télévisés, mais de ceux des magazines mensuels d'information[5]. Le Président du Conseil d'Administration de l'ORTF, Wladimir d'Ormesson, veut tout d'abord interdire l'émission[12], puis se laisse convaincre par André Astoux, directeur général adjoint de l'ORTF[12], que le reportage peu « apporter un éclairage réel » sur des événements qui « continuent d'être mal perçus ». 230. affiche mai 1968 pas cher ⭐ Neuf et occasion Meilleurs prix du web Promos de folie 5% remboursés minimum sur votre commande ! Parmi eux, Jean Lanzi, Emmanuel de La Taille, François de Closets, Frédéric Pottecher, Brigitte Friang, Mario Beunat, André Saulnier, Charles Monier, Michel Honorin, et Jean-Pierre Delannoy[23]. Les manifestations d'étudiants prévues le soir du 17 mai devant les studios de télévision, désapprouvées par un communiqué de la CGT[22] sont annulées vers minuit le 16 mai par un communiqué commun de l'UNEF et du SNESup[24], qui les transforment en un appel à manifester « un soutien concret des luttes ouvrières » le 17 mai. Le 17 mai 1968, la grève éclate; Mario BEUNAT annonce lors du JT de 13h que les journalistes feront grève jusqu'à ce que des changements opèrent au sein du gouvernement français. Cette assemblée générale vote de grève et une liste de revendications incluant l'abrogation de la loi sur l’ORTF, l'autonomie vis-à-vis du pouvoir, et la création d'un statut des personnels[23]. Affiche "La Police vous parle" ORTF de Mai 1968, vendue non-encadrée, Année 1968, Matière Papier, France. Tout d'abord, nous allons démontrer le rôle de l'État dans la télévision française, puis comment sont retransmis les événements de mai 1968 à la télévision, enfin les changements opérés au sein de l'ORTF. La télévision et la radio se sont démocratisées et jouent leur rôle informatif ou essayent de le faire. La grève des techniciens et journalistes prend ensuite place sur la période située entre le lundi 13 mai et le mercredi 15 mai[23]. GP les pieds de la Tour Eiffel. En mai 1968, l’audiovisuel est attaqué dans son ensemble, qu’il soit public ou bien privé. 230. Montre plus Le premier document est une affiche de Jean Effel qui date de mai 1968. Michel Honorin et Jean-Pierre Chapel ont réalisé pendant trois jours des interviews des intéressés[14]. See more ideas about protest art, protest posters, propaganda posters. Trois jours plus tard, alors qu'aucune solution n'a été trouvée et que le mouvement de grèves de Mai 68 n'a fait que s'étendre à travers le pays, le gaulliste Yves Guéna, ministre des Postes et Télécommunications, décide de couper les moyens de retransmission en direct du Quartier Latin[23]. « Dans ces conditions, les producteurs de " Zoom ", estimant que la séquence ne prend sa signification qu'accompagnée d'une discussion au fond, seront peut-être tentés de saborder l'émission », ajoute le quotidien du soir[21]. Le Monde juge « scandaleux que le magazine hebdomadaire du " plus grand journal de France ", 25 millions de téléspectateurs, n'ait pas obtenu l'autorisation de diffuser quoi que soit sur ce sujet, à l'heure même où Paris allait connaître une nuit d'émeute »[18]. Affiche de mai 1968, visant à promouvoir l’indépendance de l’ORTF (Office de Radiodiffusion-télévision française), l’établissement étant à l’époque géré par l’Etat français. Daniel Cohn-Bendit, durant l'enregistrement, reproche à Harris et Sédouy de « les avoir amenés là »[12]. Ils y réalisent des affiches destinées à être placardées dans les rues pour soutenir le mouvement de contestation. Le contrôle étroit de la télévision avait été dénoncés les jours précédents par les manifestants[3]. Libérons l'O. Le 16 mai, un autre débat, en direct, associera Sauvageot, Geismar et Cohn-Bendit à 3 journalistes de presse écrite, représentant France-Soir, Paris-Presse et Le Figaro, suivi par un discours du Premier Ministre, Georges Pompidou. Le soir du 17 mai, les personnels de l'ORTF, réunis en assemblée générale, votent le principe de la grève générale[5],[23]. pour protester contre la couverture médiatique[11], mais apprend que la rive droite de la Seine est bloquée par des CRS pour protéger les Champs-Élysées. Il y a eu du changement à l'ORTF. C'est la première parole apparue à l'ORTF des contestataires sur leur mouvement[5]. vue à travers la presse hebdomadaire locale. Nous avons sélectionné 4 affiches emblématiques. Voir plus d'idées sur le thème mai 68, affiche mai 68, affiche. une heure trente émanant des ministres, préfet de police, chef du gouvernement et autorités universitaires; trente minutes pour les comptes rendus des manifestations; deux minutes pour les leaders syndicaux étudiants et enseignants. Dans la presse quotidienne proche des milieux catholiques, Le Monde souligne au contraire à la fin de la grève que « l'affaire des cent dix journalistes de l'actualité radiophonique » qui ont été « priés de rentrer chez eux en attendant une convocation individuelle, a provoqué une réelle émotion »[28]. Affiche sérigraphiée. Il est principalement créé par les syndicats des professionnels de l’information, issus du public comme du privé (ORTF, Europe n°1, RTL, Radio MonteCarlo)[23]. 27 x 114 cm (2 identical prints side by side – image shows only one of the prints) Documented in: En 1968, la télévision française était-elle soumise au Général De Gaulle? Nov 15, 2012 - Explore La revue Dissidences's board "Mai 68 : Affiches" on Pinterest. Le premier mouvement étudiant de Mai 68 appelait de ses vœux une réforme profonde du système éducatif et universitaire en France, entre autres revendications sociales et culturelles. L'ORTF doit la remplacer au pied levé par un sujet sur les notaires. Réalisé par Jean-Pierre Thomas, le reportage est complété par quelques séquences, ajoutées au dernier moment,de la grande manifestation unitaire du 13 mai 1968[19]. Le 23 avril, la première séance de l'examen de la motion de censure déposée par la Fédération de la gauche marqué les critiques de l'opposition contre la politique gouvernementale de l'information, s'en prenant essentiellement à l'ORTF[6]. Dès le 10 mai, avant le refus de la diffusion de Panorama, le bureau du syndicat des réalisateurs avait protesté « contre la partialité de l'information à la télévision » [10]. Tracts et affiches placardés sur les murs de Paris (mai 1968) L'opposition au général de Gaulle et à la France du "passé" Au pouvoir depuis 1958, de Gaulle est pour les étudiants le symbole d'une France traditionnelle et morose qu'ils rejettent. Il est décidé alors que le débat du surlendemain, avec ce dernier sur le plateau, sera en direct. 10 MAI 1968 : LA "NUIT DES BARRICADES" , PAR ILAN CARRO SUR FRANCE INFO, "Mai 68 à l'ORTF : Une radio-télévision en résistance"de Jean-Pierre Filiu , éditions Nouveau Monde, 2008 Préface de, "La légende de l'écran noir : l'information à la télévision, en mai-juin 1968" par Marie-Françoise Lévy et Michelle Zancarini-Fournel, dans la revue, "L'ORTF SOUS SURVEILLANCE" sur le site officiel de, Université populaire de Toulouse "Chronologie de mai et juin 1968", "A Toulouse, Mai 68 a commencé un 25 avril" par Pierre Mathieu, "Les étudiants n'iront pas manifester devant l'ORTF", article mémoriel dans, "Les étudiants renoncent à manifester rue Cognacq-Jay" dans, "Les Actualités télévisées mises " en contestation "par, Syndicat des journalistes de radio et de télévision, grande manifestation unitaire du 13 mai 1968, Groupe de recherches et d'études sur la radio, Chronologie des événements de mai - juin 1968, Grève des techniciens et journalistes de l'ORTF en mai-juin 1968, Décret du 12 juin 1968 portant dissolution d'organismes et de groupements, Mouvements sociaux de 1968 en Allemagne et Europe de l'Est, Union des jeunesses communistes marxistes-léninistes, Syndicat national de l'enseignement supérieur, Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations, Fais que ton rêve soit plus long que la nuit, Presse underground des années 1960 et 1970, Front homosexuel d'action révolutionnaire, Groupe d'information et de soutien des immigrés, La liberté est le crime qui contient tous les crimes, Nous ne voulons pas d'un monde où la certitude de ne pas mourir de faim s'échange contre le risque de mourir d'ennui, Une société qui abolit toute aventure, fait de l'abolition de cette société la seule aventure possible, Vivre sans temps mort, jouir sans entraves, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Grève_des_techniciens_et_journalistes_de_l%27ORTF_en_mai-juin_1968&oldid=176758234, Article avec une section vide ou incomplète, Portail:Politique française/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. S’associant aux événements qui secouaient la population et annonçaient une société nouvelle en devenir, l’ORTF se mobilisait contre le silence qu’on lui imposait, pour la liberté d’informer. Son ami Olivier Castre, interviewé à la terrasse d'un café, semble, par comparaison, moins brillant selon Jean-Pierre Filiu[12] et sa compagne Évelyne, reste confuse lorsque le journaliste de l'ORTF lui demande : « En somme, vous voulez devenir un cadre de cette société ? Affiche de 1968 pour l’indépendance de la presse française et de son organe principal, l’ORTF. L'interview de Georges Séguy, secrétaire général de la CGT, dénonçant le Mouvement du 22 mars « créé à grand renfort de publicité »[5], demandant « Cohn Bendit qui est-ce? "Mai-68 : "radios barricades" contre "voix de la France" par Christine Siméon, le 20 mars 2018, "La légende de l'écran noir : l'information à la télévision, en mai-juin 1968" par Marie-Françoise Lévy et. FRANCE Près de 65 % des Français reçoivent à cette époque la première chaîne et 42 % la seconde, lancée en 1964 et qui a tout juste débuté sa diffusion en couleur en 1967 . Le mouvement s'étend cependant, avec 116 journalistes de la télévision sur 150 en grève le 27 mai, ce qui amène le gouvernement à demander à la police fermer de force l’accès à Cognacq-Jay[23], y compris pour les salariés qui y travaillent. Affiche La Police à l'Ortf, 1968 Affiche pour la révolution étudiante de Mai 1968 Lithographie de couleurs rouge, portant un cachet de l'Ecole Supérieure des Beaux-arts. D'autres mentions manuscrites retrouvées par les historiens révèleront des tensions entre journalistes et direction de l'ORTF[5]. Tracts et affiches placardés sur les murs de Paris (mai 1968) L'opposition au général de Gaulle et à la France du "passé" Au pouvoir depuis 1958, de Gaulle est pour les étudiants le symbole d'une France traditionnelle et morose qu'ils rejettent. Mais elle le fait sans la séquence sur les étudiants[15] ce qui déclenche une nouvelle dénonciation de la censure[15]. »[12]. Les journalistes des actualités télévisées, pour leur part, ne décident et votent la reprise du travail que le 12 juillet, à une date où ils se voient priés d'attendre à la porte pour retrouver leurs postes, selon l'historien de la presse Marc Martin[2]. Puis le 20 mai a lieu une autre assemblée générale, réunissant cette fois le secteur le plus sensible, celui des seuls journalistes de l'actualité télévisée[23]. Affiche sérigraphiée de mai 1968. Cette affiche, réalisée par l’atelier populaire installé à l’École des beaux-arts dès le 14 mai, dénonce le contrôle de la radio et de la télévision publiques (ORTF… 12 mars 2020 - Affiche / 1968-2018 / poster. Le journal précise que les reporters de l'ORTF avaient pris le soin de « filmer les différentes manifestations - non sans risques étant donnée la nervosité des étudiants envers l'ORTF »[18] et donne dès son premier article couvrant l'affaire tous les détails sur la préparation de l'émission et la façon dont elle a été censurée[18]. Deux jours plus tard, trois journalistes de France Inter démissionnent : ils expliquent leur écœurement dans une lettre au directeur général de l'ORTF, estimant «impossible d'exercer à l'actualité radiophonique le métier de journaliste conformément aux règles et aux principes moraux de cette profession»[26]. « au lendemain de la censure de l'émission Panorama », « Accusés de mensonges, de partialité, de collusion avec le pouvoir et avec la police, certains journalistes et professionnels de l'ORTF en ressentent de la gêne voire de la honte », L'ORTF montrée du doigt dès le 10 mai à Paris, Le prélude, les réactions aux interventions sur deux reportages, La "Tribune libre" du 16 mai et la manifestation transformée, L'assemblée générale du 17 mai et le comité de liaison, Les manifestations de soutien aux grévistes, La réaction de la presse française et de l'opinion à la grève, « scandaleux que le magazine hebdomadaire du " plus grand journal de France ", 25 millions de téléspectateurs, n'ait pas obtenu l'autorisation de diffuser quoi que soit sur ce sujet, à l'heure même où Paris allait connaître une nuit d'émeute », « filmer les différentes manifestations - non sans risques étant donnée la nervosité des étudiants envers l'ORTF », « sans objet car la censure n'existait pas », « pourront tenter, désormais, d'aller quérir l'actualité », « Dans ces conditions, les producteurs de " Zoom ", estimant que la séquence ne prend sa signification qu'accompagnée d'une discussion au fond, seront peut-être tentés de saborder l'émission », « un soutien concret des luttes ouvrières », « assemblée générale pour décider d'une grève illimitée », « bref cycle de la présence des leaders universitaires contestataires à l'écran », « très nettement qu'il portait la responsabilité de toutes les émissions de la télévision », « le refus délibéré de permettre aux intéressés de s'expliquer, la maladresse avec laquelle l'ORTF a renforcé (au lieu de chercher à l'assouplir) l'intransigeance du gouvernement, ont créé un malaise chez les journalistes de l'actualité télévisée qui croyaient pourtant avoir franchi le cap des illusions dans ce domaine depuis longtemps », « Laissera-t-on accréditer l'idée selon laquelle il existe deux catégories de journalistes à l'ORTF : les " conditionnés ", qui subissent les servitudes de la propagande et de la censure gouvernementales, ET les "émancipés", qui entendent pratiquer leur métier de journaliste avec un souci d'honnêteté et dans un climat de liberté que l'exercice de cette profession exige », « les journalistes de l'ORTF se mettent en grève », « une large majorité de journalistes de l'information télévisée dans la grève effective », « dénonce radio et télévision comme des instruments de propagande du gouvernement et les journalistes comme les mercenaires du pouvoir », « nécessité d'une diversification des points de vue, sans lesquels il n'y a pas d'information honnête », « tout change dans la semaine du 10 au 16 juin », « souhaiter, dans l'ensemble, une information différente », « principal reproche adressé aux grévistes », « d'avoir voulu établir à leur tour leur censure sur la radiotélévision », « l'affaire des cent dix journalistes de l'actualité radiophonique », « priés de rentrer chez eux en attendant une convocation individuelle, a provoqué une réelle émotion », « ces textes électoraux de la majorité, la question de la grève de l'ORTF n'apparaît jamais », « silence des candidats de la majorité semble donc déterminer celui de la presse locale conservatrice », "Mai 68, un entre deux dans l’histoire des médias et de la radio en France" par Jean-Jacques Cheval Professeur à l’Université de Bordeaux, membre du, "La grève de l'ORTF vue à travers la presse hebdomadaire locale" par l'historien de la presse.