En 1848, il est obligé de démissionner et son vice-président, Manuel Jimenes (es), lui succède. Trujillo et sa famille établissent un quasi-monopole sur l'économie nationale. Après un an de guerre civile, Santana reprend Saint Domingue et s'installe au poste de président. Devant la crise économique et la corruption des dirigeants politiques et militaires, le ressentiment populaire continue de s'accroitre et des troubles éclatent. En 1926, seules vingt-et-une plantations sont toujours en marche représentant 520,000 hectares, douze appartiennent à des Américains et représentent 81 % de la superficie totale[35]. En 2006, les Dominicains résidents à l'étranger ont envoyé environ trois milliards de dollars à leur famille restée au pays[55]. En 1940, l'armée représentait 21 % du budget national[39]. Mais le général Toussaint Louverture conclut la paix avec les Français, et bat les Espagnols, offrant à la France le contrôle de toute l'île en 1795. Utilisant les eaux profondes du port de la baie de Samaná comme hameçon, des négociations sont menées durant les deux décennies suivantes avec le Royaume-Uni, la France, les États-Unis et l'Espagne pour déclarer un protectorat sur le pays. Le fait d'avoir associé des membres du Parti rouge et du Parti bleu à son gouvernement lui permet, de développer un réseau d'espions et d'informateurs, ainsi que d'écraser toute opposition potentielle. En 1990, Balaguer instaure le second plan de réformes économiques. Christophe Colomb découvre l'île le 5 décembre 1492 lors de son premier voyage vers les Amériques et y établit la première colonie espagnole. Les Noirs de même ethnie seront séparés. Tous les citoyens sont contraints de porter les cartes d'identifications et les passes de bonne conduite de la police secrète. Dans la partie ouest, alors la plus riche et la plus peuplée, les grands propriétaires se sont alliés contre les classes populaires française aux anglais, par le Traité de Whitehall. En outre, les États-Unis interviennent directement dans la politique intérieure, obligeant certains présidents à démissionner s'ils se refusent à devenir des instruments de la politique du département d’État. Balaguer ordonne à l'armée de détruire les urnes et se déclare lui-même vainqueur. Vers la moitié du XVIIIe siècle, la population est renforcée par l'émigration qui arrive des Îles Canaries, par la reprise de la partie nord de l'île et la plantation de tabac de la vallée du Cibao et la reprise de l'importation d'esclaves. Durant les deux décennies suivantes, le sucre remplace le tabac en tant que principal produit d'exportation et les ports de pêche de San Pedro de Macorís et de La Romana se transforme en ports prospères. Description. Cette opération se termine le 21 mai. Environ 6 500 personnes de différentes nationalités sont évacuées. Celle-ci stipule que le président est élu pour un mandat de quatre ans. La population de Saint Domingue passe d'environ 6 000 habitants en 1737 à environ 125 000 habitants en 1790 : à peu près 40 000 d'entre eux étaient des propriétaires terriens blancs, 25 000 sont des hommes libres noirs (ou mulâtres), et 60 000 sont des esclaves. Les atrocités perpétrées par les marines dans ces opérations soulèvent une immense émotion conduisant à un sentiment généralisé « d'hostilité et d'amertume parmi les habitants », doit reconnaitre le diplomate américain Summer Welles[27]. Durant la première décennie d'indépendance, Haïti tente à plusieurs reprises de reprendre la partir orientale de l'île : en 1844, 1845, 1849, 1853, et en 1855-1856. En 1496, son frère Bartholomè Colomb fonde la ville de Saint Domingue sur la côte sud de l'île qui devient la nouvelle capitale qui reste aujourd'hui la plus ancienne ville européenne habitée de manière continue en Amérique[2],[3]. D'après notre classement des devises, le taux de change République dominicaine Peso le plus populaire est le taux de USD en DOP. Les interruptions de la production mondiale causée par la Guerre des dix ans, la Guerre de Sécession américaine et la Guerre franco-prussienne permet à la République dominicaine de devenir un important exportateur de sucre. Durant cette période, la capitale devient un centre administratif pour le centre national de transport maritime et l'industrie mais les nouvelles routes mènent comme par hasard aux plantations et aux usines de Trujillo et les nouveaux ports bénéficient aux exportations provenant des entreprises de Trujillo[46]. En 1956, les agents de Trujillo à New York tuent Jesús Galíndez (es), un exilé basque qui avait travaillé pour Trujillo avant de dénoncer son régime dans l'opinion publique américaine. Les restrictions sur le commerce, la discrimination contre la majorité des mulâtres, les rumeurs que l'Espagne compte réinstaurer l'esclavage et une campagne impopulaire menée par le nouvel archevêque espagnol contre les relations extraconjugales répandent, des décennies après l'abandon de l'Église catholique, les ressentiments alimentés par la domination espagnole. En novembre, les États-Unis exigent de la République dominicaine de leur céder le contrôle de la collecte des recettes et des dépenses de l’État, ainsi que la dissolution de son armée et son remplacement par une gendarmerie formée et dirigée par des officiers américains[27]. Se limitant aux grandes villes, l'armée espagnole est incapable de battre la guérilla ou de limiter l'insurrection et subit de fortes pertes liées à la fièvre jaune. Au moment du départ des Espagnols, la majorité des principales villes sont en ruine et l'île se retrouve divisée entre plusieurs dizaines de caudillos. Sans route adéquate, les régions de la République dominicaine se développent de manière isolée les unes des autres. Obsédé par son image, Rafael Trujillo met en avant un véritable culte de la personnalité. L'occupation militaire dure 22 ans, jusqu'à la chute de Boyer, elle est généralement vue comme une période de brutalité, bien que la réalité soit plus complexe. L'arrivée massive d'Africains aura une influence considérable sur la culture, la politique et la composition ethnique de l'île. José María Cabral contrôle la majeure partie de Barahona et le sud-ouest avec le soutien des associés exportateurs d'acajou de Báez tandis que l'éleveur de bétail, Cesáreo Guillermo (es), réunit une coalition d'ex-généraux favorables à Santana dans le sud-est, et Gregorio Luperón contrôle la côte nord. L'occupation militaire se termine en 1924, avec la tenue de nouvelles élections qui voient la victoire de Horacio Vásquez. Le président américain, Jimmy Carter refuse de reconnaître la prétendue victoire de Balaguer. Son gouvernement entreprend une série de grands projets d'infrastructures comme l'électrification de Saint Domingue et le début du téléphone et du télégraphe, la construction du pont sur le fleuve Ozama et la réalisation d'un chemin de fer à voie unique reliant Santiago à Puerto Plata financé par le Westendorp Co qui a son siège à Amsterdam[23]. On vante les mérites du nouveau président pour avoir mis fin à des décennies d'isolement et pour avoir amélioré les relations avec d'autres pays des Caraïbes. Contre ce qui est parfois qualifié de « trujillisme sans Trujillo » (les structures de répression de la dictature ayant été rétablies), deux partis d'inspiration marxiste mais très minoritaires, le Mouvement du 14-Juin et le Mouvement populaire dominicain, s'engagent dans des actions de guérilla. 93, Bruce Calder, The Impact of Intervention, Pg. Les grandes familles dont celle du futur propriétaire terrien et premier président dominicain, Pedro Santana, finissent par devenir les leaders du sud-est, la loi du plus fort devient la règle. Le besoin de main d’œuvre a fait augmenter de manière exponentielle l'importation d'esclaves africains pendant les deux décennies suivantes. L'armée des États-Unis reste sur le territoire jusqu'en septembre 1966 et passe le relais à la Force interaméricaine de paix (es), une force d'Amérique Latine conduite par le Brésil qui sera démantelée en 1967. Les derniers migrants arawaks, les Caribes, commencent à investir les Petites Antilles vers 1100, et étaient en train d'attaquer les villages Taïnos sur la côte est lorsque les espagnols débarquent en 1492, marquant ainsi le point de départ d'une nouvelle phase historique. À la fin des années 1970, la croissance économique ralentit considérablement au fur et à mesure que le prix du sucre baisse et que le prix du pétrole augmente. Trois ans plus tard, après avoir fait échoué l'invasion haïtienne pour la dernière fois, Santana négocie un bail pour une portion de la péninsule de Samaná avec une société américaine. En 1586, Francis Drake occupe la ville de Saint Domingue et demande une rançon pour la rendre aux Espagnols. Les familles riches fuient l'île tandis que la majorité des éleveurs de bétail restent, malgré la perte de leur principal marché. Le président haïtien, Fabre Geffrard, leur offre l'asile et des armes et envoie un détachement de ses gardes présidentiels (les tirailleurs) pour se battre à leurs côtés. Mais la bourgeoisie au pouvoir ne veut pas risquer de perdre le soutien des esclavagistes. Les demoiselles Villa confectionnèrent le premier drapeau dominicain, qui fut levé dans les terres du Cibao, et qui arriva le 4 mars 1844 dans la ville de La Vega. Le drapeau marchand est le même que le national, sans les armoiries. (Article 95 des dispositions générales de la Constitution de la République dominicaine). Aux élections de mai 1978, Balaguer est défait par Antonio Guzmán Fernández du Parti révolutionnaire dominicain (PRD). La dernière modification de cette page a été faite le 5 décembre 2019 à 21:24. Cette dernière prend en charge le contrat du chemin de fer et les réclamations des détenteurs de bons européens en échange de deux prêts de 1,2 million et de 2 millions de dollars[24]. La plupart des combats se déroulent à Hato Mayor et à El Seibo. En revanche, il est critiqué pour ne pas lutter contre la corruption et pour ne pas soulager la pauvreté qui touche 60 % de la population. Après sa prise de fonction au mois d'août, le Congrès dominicain, à sa demande, proclame le début de « l'Ère de Trujillo »[36]. Les esclaves étaient cependant peu nombreux dans la partie espagnole[9], moins riche en plantation, et où il suffisait de verser 300 pesos, une somme modeste, pour être affranchi[10], ce qui entraîne de nombreux métissages. Les Français occupent alors la partie orientale de l'île. Certains d'entre eux commencent alors à terroriser les membres des tribus taïnos Ciguayo et Macorix jusqu'à essayer de kidnapper leurs femmes. Le 7 mai 1965, Imbert Barrera est nommé président du « Gouvernement de reconstruction nationale ». En mai 2000 Hipólito Mejía Domínguez est élu président au nom du parti de centre-gauche, le Parti révolutionnaire dominicain. Mejía, principal participant du Parti révolutionnaire dominicain, a été battu dès le premier tour par Medina. Les difficultés économiques, couplées aux problèmes d'accès aux services élémentaires (électricité, eau, transports) ont suscité un mécontentement populaire qui est la cause de manifestations, parfois de violences, mais surtout d'une grève générale qui paralyse le pays en juin 1989. Il devient le premier président d'Amérique latine à signer une Convention d'assistance de mutuelle défense avec les États-Unis. En 1801, Louverture arrive à Saint Domingue pour proclamer l'abolition de l'esclavage au nom de la République française. La Seconde Guerre mondiale augmente les exportations dominicaines engendrant un essor économique et une expansion des infrastructures nationales dans les années 1940 et jusqu'au début des années 1950. Colomb conclut une alliance forte avec Guacanagarix, qui était un chef puissant de l'île. Les soldats dominicains montrent du persil aux personnes suspectées d'être haïtienne en leur demandant de prononcer perejil, le mot espagnol pour « persil », un mot difficile à prononcer pour un non-hispanophone[41]. Il s'approprie deux grandes banques, différents hôtels, des installations portuaires, la compagnie aérienne et une compagnie de transport maritime. Pour un séjour en République dominicaine pas cher tout inclus, vivez une immersion totale dans la vie locale dans les allées du marché de Higuey. On peut toutefois citer quatre grandes ethnies : les lucayos, les ciguayos, les taïnos et les caraïbes. Le candidat du PRD à la présidence, Salvador Jorge Blanco, gagne les élections de 1982 face à Balaguer et à Bosch, et le PRD a obtenu une majorité dans les deux assemblées du congrès. Ces élections sont organisées en décembre 1962 et ont été remportées par Juan Bosch, un érudit centriste qui a fondé en exil le Parti Révolutionnaire Dominicain (Partido Revolucionario Dominicano - PRD) durant la dictature de Rafael Trujillo. Plus d'infos Peso dominicain > Il est la conséquence d'une nouvelle politique de Trujillo appelée la « dominicanisation de la frontière ». Bien que la canne à sucre permette d'augmenter considérablement les revenus de l'Espagne dans l'île, un grand nombre d'esclaves juste arrivés fuient dans les montagnes presque impraticables de l'intérieur de l'île et rejoignent les jeunes communautés marronnes (littéralement « animaux sauvages »). L'ancien gouverneur et propriétaire José Núñez de Cáceres déclare l'indépendance de la colonie comme l'État de Haïti espagnol le 1er décembre 1821 en demandant son admission à la République de Grande Colombie. En mars 1861, à la demande de Santana, l'Espagne annexe officiellement la République dominicaine. Bien que chaque tentative soit un échec, Santana utilise les menaces d'une invasion haïtienne pour justifier le renforcement de ses pouvoirs dictatoriaux. Ces décisions font partie d'une politique pro-blanche liée à la xénophobie anti-haïtienne qui essaye d'ajouter des blancs à la population dominicaine en favorisant l'immigration provenant d'Europe. Dans le cadre d'une politique de bon voisinage en 1940, le Département d'État américain signe un traité avec Rafael Trujillo par lequel les États-Unis renoncent à leur contrôle sur les douanes du pays. En 1561, La Havane est choisie, en raison de sa situation géographique par rapport au Gulf Stream, comme port d'attache des flottes mercantiles qui avaient un monopole réel sur le commerce des Amériques. De crainte que le pays puisse s'unir contre Rafael Trujillo et le remplacer par un communiste, la CIA aide un groupe de dissidents dominicains à assassiner Trujillo sur le chemin de sa maison de campagne près de San Cristóbal le 30 mai 1961. Environ 10 000 personnes ont ainsi été tuées. Le gouvernement sera dirigé par un président avec de nombreuses tendances libérales, mais l'article 210, imposé par la force à l'assemblée constitutionnelle par Pedro Santana, donnait à ce dernier les mêmes privilèges qu'à un dictateur tant que la guerre d'indépendance ne serait pas finie. Durant la dernière décennie, la République dominicaine est devenue la principale source d'immigration vers New-York et aujourd'hui le Grand New York compte plus de Dominicains que n'importe quelle autre ville, à l'exception de Saint Domingue[54]. Pendant l'Holocauste de la Seconde Guerre mondiale, la République dominicaine est le seul pays d'Amérique à ouvrir ses frontières aux Juifs d'Europe. Les guérilleros bénéficient d'une meilleure connaissance du terrain et du soutien de la population locale obligeant ainsi les marines à faire appel à des méthodes de contre-insurrection de plus en plus violentes. Au cours d'une insurrection pour devancer Báez, les membres de La Trinitaria déclarent le 27 février 1844, l'indépendance de la République dominicaine avec le soutien des Pères de la Patrie, Ramón Matías Mella et Francisco del Rosario Sánchez, héros de la guerre d'indépendance, ainsi que Juan Pablo Duarte alors encore en exil. Ils lui ont servi à gagner la guerre, mais également à persécuter, exécuter et conduire à l'exil de ses adversaires politiques, parmi lesquels Duarte était le plus important. L'étape suivante dans le processus de stabilisation prévu par Washington et l'OEA est d'arranger un accord entre le président Caamaño et le président Imbert Barrera pour former un gouvernement provisoire en attendant des élections anticipées. Drapeau de la République dominicaine de 1844 à 1849, Drapeau de la République dominicaine de 1849 à 1961. En janvier 1962, un Conseil d'État composé de membres modérés de l'opposition est créé avec des pouvoirs législatifs et exécutifs séparés. Balaguer mène des réformes économiques visant à ouvrir le pays aux investisseurs étrangers tout en protégeant les industries d'état et certains intérêts privés. Ces massacres ont assis la base de deux siècles d'animosité entre les deux pays[14]. Toutefois, les rivalités entre les différents groupes les ont souvent amenés à se battre les uns contre les autres, voire à coopérer avec les forces d'occupation. Son élection comporte un deuxième tour si le premier ne parvient pas à déterminer le vainqueur. Dans les mentalités européennes, les Noirs seront vus comme un tout, un peuple unique. Les accusations des colons contre Colomb au sujet de sa mauvaise gestion s'ajoutent à la situation politique tumultueuse. Développement de l'industrie de la canne à sucre, Dictature de Ulises Heureaux et banqueroute, Intervention économique et l'instauration d'un protectorat américain, Première occupation américaine (1916-1924), Installation d'un régime militaire américain, Gouvernement de Horacio Vásquez (1924-1931), Installation de la dictature et du culte de la personnalité, Trujillo dans les relations internationales, Assassinat de Trujillo et la fin du régime, Instabilité post-dictature et la seconde occupation américaine (1965-1966), Deuxième présidence de Balaguer (1966-1978), Intermède de Guzmán et de Blanco (1978-1986), Troisième présidence de Balaguer (1986-1996), Première présidence de Leonel Fernández (1996-2000), Présidence de Hipólito Mejía Domínguez (2000-2004), Deuxième présidence de Leonel Fernández (2004-2012), Relations avec la colonie française et Haïti, République dominicaine à l'époque contemporaine. Le chef-d’œuvre de Vittorio De Sica a été présenté pour la première fois le 8 février 1951. Après avoir signé un accord avec le FMI, équilibrant le budget et diminuant l'inflation, la République dominicaine connaît une période de croissance économique marquée par une inflation modérée, un certain équilibre entre importation et exportation, ainsi qu'un PIB en constante hausse. Pedro Santana retrouve un gouvernement en banqueroute au bord de la rupture.
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